L’ASTI et le magazine « PassaParola » viennent d’éditer un guide pratique destiné aux personnes italophones qui vivent ou souhaitent s’installer au Luxembourg.
«Ma che bella questa iniziativa (« mais quelle belle initiative) !», diraient tous les Italiens et Luxembourgeois d’origine italienne du Grand-Duché face à ce cadeau tombé du ciel. Car si l’ASTI a déjà publié une multitude de guides du même type en plusieurs langues (albanaise, chinoise, persane, portugaise etc.), celle de Dante Alighieri avait été quelque peu oubliée…
Mais voilà la lacune comblée, avec ce guide intitulé « Lussemburgo da vivere (Vivre le Luxembourg)», qui est le fruit d’une collaboration entre l’ASTI et le magazine PassaParola. «Nous avons pris la décision de joindre nos forces et de pallier à ce manque», a indiqué la présidente de l’ASTI, Laura Zuccoli, ce jeudi, lors de la présentation du guide. «Le guide doit servir de manuel de survie lors de l’arrivée et de l’intégration des Italiens qui souhaitent demeurer au Luxembourg», ont complété Maria Grazia Galati et Paola Cairo du magazine PassaParola.
Car la crise économique est également passée par la péninsule et tous les chemins ne mènent plus à Rome, mais bien à Luxembourg. En effet, une nouvelle vague d’Italiens composée de familles et de jeunes hautement qualifiés arrivent sur le territoire grand-ducal, notamment dans l’optique d’y trouver un emploi. D’après les chiffres de la chancellerie consulaire, ils étaient 28 783 à être inscrits au 30 avril dernier, contre 23 960 au 1er janvier 2013.
Des soutiens financiers de prestige
Soutenue par l’œuvre nationale de secours Grande-Duchesse Charlotte et par d’autres sponsors dont l’OGBL, le guide pratique constitue une mine d’informations : des informations pratiques allant des conditions de séjour aux offres scolaires, en passant par les bonnes adresses italiennes, notamment culinaires.
Éditée à 3 500 exemplaires, la brochure sera diffusée dans une multitude d’endroits, dont l’ambassade d’Italie, l’OLAI ou encore à la Chambre des salariés (CSL). Elle est également commandable, gratuitement, auprès de l’ASTI et du magazine PassaParola. «Buona lettura !» (bonne lecture !)
Claude Damiani
Les 3 italiens que je connais qui sont encore ici et qui ne parlent pas luxembourgeois sont des gens âgés. A l’époque quand ils sont venus au Luxembourg, il n’existait pas de cours de langue et vu qu’en plus ils travaillaient entre eux (italiens entre eux) il ne parlaient pas le luxembourgeois effectivement. Par contre, ils parlaient tous français ce qui n’est de loin pas le cas des étrangers actuels vu que souvent dans les administrations et lieux publics on s’adresse à eux dans leur propre langue. (ce qui n’était pas le cas des italiens).
Les italiens se sont intégrés au Luxembourg parce qu’ils n’avaient pas le choix étant donné qu’on ne leur a pas facilité les choses.
La moindre des choses à faire quand on part vivre dans un pays autre que le sien, est d’apprendre la ou les langues et de respecter les moeurs et habitudes du pays, et je suis convaincue que les italiens l’ont fait, moi comprise. Ce qui a été aussi un fait (malheureux) est la racisme que mes parents et moi avons subi, mais on est passés outre. L’initiative de l’Asti arrive tard…très tard, mais comment dit-on: mieux vaut tard que jamais.
« (…) et de l’intégration des italiens qui souhaitent demeurer au Luxembourg ». C’est bien beau tout cela, sauf si on vois que les deux auteurs de PassaParola qui vivent depuis belle lurette au Luxembourg, ne parlent pas un mot de luxembourgeois. Alors je veux bien, c’est une belle initiative, mais nous parler d’intégration au Luxembourg, je trouve que c’est tout simplement de l’hypocrisie!