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Être étudiant français au Luxembourg : un cadre privilégié pour réussir


Arnaud Raco et Benoît Wysocki : "On nous donne toutes les clés pour coller aux attentes des employeurs." (Photo : RL)

Arnaud Raco et Benoît Wysocki, ont fait le choix d’étudier à l’université de Luxembourg où ils préparent un master « audit et accounting » dans un contexte multilingue et des conditions qu’ils jugent optimales.

Ils sont vingt-cinq étudiants à suivre le programme du Master 2 « audit et accounting » à l’université de Luxembourg. Parmi eux, deux Français de Thionville : Arnaud Raco et Benoît Wysocki, 23 et 25 ans. Pas question de parler français, ici, tous les échanges se font en anglais et uniquement en anglais. Et c’est justement ce contexte international qui les a convaincus de rejoindre le Grand-Duché.

«C’est un carrefour européen et c’est plus facile d’y trouver un emploi », constate Arnaud Raco qui, après son BTS, a poursuivi son cursus de l’autre côté de la frontière. Benoît Wysocki confirme : « J ’ai travaillé deux ans au Luxembourg après un bachelor en économie et finances puis j’ai repris le master « audit et accounting » en lien avec ce que les besoins de l’entreprise exigeaient. Ici, on nous apprend à prendre des responsabilités» Et Arnaud de couper : « C’est cinq ans de gagner dans l’entreprise par rapport à un parcours classique ». « On nous donne toutes les clés pour coller aux attentes des employeurs et le fait que nos professeurs soient des intervenants extérieurs nous permet de nous constituer un réseau qui, à diplôme égal, peut faire la différence », poursuit Benoît qui comme son copain de promo se destine à devenir commissaire aux comptes.

« L’enseignement est basé sur l’échange »

« Moins académique et plus ouverte » selon eux que l’université française, la faculté luxembourgeoise offre, de surcroît, un cadre privilégié. « À Belval, ils ont mis les petits plats dans les grands. Il y a un maximum de technologie. Ils travaillent tous avec des Mac. Entre Belval et Metz, il n’y a pas photo, il y a un siècle », souffle Benoît. « Les professeurs sont plus à l’écoute, plus accessibles qu’en France. On communique davantage avec eux. L’enseignement est basé sur l’échange. Et côté moyens techniques, tout est mis en œuvre pour nous faciliter les choses. »

Ouverture, est le mot qui revient sans cesse. Ouverture sur l’entreprise avec un programme d’immersion unique. Ouverture sur le monde aussi avec des étudiants de tous les horizons. « On vient tous d’univers différents , confirme Arnaud. On peut aborder n’importe quel sujet sans être jugé. »

Mais étudier à l’université de Luxembourg a aussi un coût plus élevé qu’en France. Il faut compter 6 000 euros de frais de scolarité pour les deux ans de master. « C’est un peu plus d’autant qu’il faut ajouter ensuite le coût du logement au Luxembourg ou du transport si, comme moi, on vient de Thionville tous les jours », poursuit Arnaud. Et Benoît de couper : « C’est 6 000 euros, c’est vrai, mais vu la qualité de la formation, ce n’est pas si onéreux. » D’autant que des bourses d’études existent que ce soit par le biais du CEDIES ou du CROUS selon si l’étudiant réside au Luxembourg ou en France.

Catherine Roeder (Le Républicain Lorrain)

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