Le Quotidien Indépendant Luxembourgeois
Le sud minier du Grand-Duché a obtenu le label «man and biosphere» (MAB) de l’Unesco fin octobre. Et lance déjà le premier projet, via le syndicat Pro Sud : une enquête sur la volonté réelle de « consommer local » dans l’assiette chez habitants.
Le label MAB, comme son nom l’indique, consacre une relation particulière entre un territoire et ses habitants. C’est le cas du sud du Grand-Duché, où le paysage a été façonné par le travail du fer durant plus de 150 ans (et plus évidemment si l’on tient compte de l’histoire celte !) Le label n’est en aucun cas une mise sous cloche du territoire, mais une incitation à travailler sur ce qui fait le lien entre le territoire et ses habitants aujourd’hui.
D’où une première étude évocatrice : « le lancement d’une vaste enquête sur la demande des consommateurs en produits alimentaires locaux », annonce ce lundi le syndicat intercommunal Pro-Sud, qui regroupe les communes les plus importantes du sud, de Pétange à Dudelange.
L’enquête va tout de même cibler 10 000 ménages résidents du Sud. Ils pourront participer via un questionnaire en ligne, avec un code qu’ils recevront par la poste. Le questionnaire, élaboré avec l’institut de recherche socio-économique luxembourgeois (Liser), balayera différents dossiers :
la perception d’un produit local / les habitudes de consommation / les attentes et les freins à la consommation / les motivations et les intentions d’achats / la connaissance des produits du cru.
Vers une meilleure commercialisation des produits locaux ?
« Cette enquête répond à la volonté des autorités communales et gouvernementales de davantage encourager la consommation des produits locaux et le développement des circuits courts », précise Pro-Sud.
Les résultats seront connus au cours de l’année 2021.
Le Quotidien
