Le ministre du Développement durable et des Infrastructures, François Bausch, et le directeur de l’administration des Ponts et Chaussées, Roland Fox, ont évoqué hier la situation problématique actuelle au rond-point Irrgarten actuellement en travaux. Ils ont décidé des mesures immédiates pour tenter de fluidifier le trafic.
Petit rappel tout d’abord : la situation avant le début du chantier de réaménagement du rond-point était telle qu’en heure de pointe le soir, le rond-point était bloqué et ne fonctionnait plus. Le nouvel aménagement permettra des gains de capacité importants tout en limitant la longueur des files. Le giratoire sera totalement réaménagé en carrefour giratoire guidé, réglé par des feux tricolores. Cette nouvelle configuration est dimensionnée pour 5 700 véhicules (contre 4 200 à l’heure actuelle) et pourra fonctionner bien au-delà de ces projections.
En attendant 2019
En attendant, les travaux lancés pour réaménager le rond-point provoquent un chaos routier indescriptible! Personne n’aurait pu imaginer qu’elles prendraient une telle ampleur, selon l’administration des Ponts et Chaussée. La fin des travaux étant prévue pour fin 2019, des solutions ont été mises en place sur le champ pour apaiser le trafic. Le ministère du Développement durable et des Infrastructures et les Ponts et Chaussées ont ainsi décidé d’installer des feux tricolores de chantier permettant un dosage des flux entrants sur le rond-point en heure de pointe du soir. De plus, des panneaux «Ne bloquez pas les sorties du rond-point!» inciteront également les usagers de la route à libérer les sorties. Il s’est avéré en effet que les véhicules entrants bloquent les sorties, si bien que l’anneau ne se vide pas et qu’on arrive à une situation congestionnée, selon l’administration des Ponts et Chaussée. Les bus seront aussi déviés pour éviter d’alourdir le trafic et d’être pris au piège. Nous verrons si l’initiative des services de l’État fonctionne, car pour l’instant les automobilistes passant dans ce secteur vivent un véritable cauchemar.
Le Quotidien