La toute récente gare Kirchberg/Pfaffenthal ne semble pas plaire à tous les voyageurs. Comme le rapporte le député Max Hahn (DP), «les voyageurs sont souvent exposés à un vent coulis».
Comparé à d’autres gares, la situation serait bien moins favorable au Pfaffenthal. «Il n’y aurait guère de possibilité de se mettre à l’abri», déplore le député.
Dans sa réponse, le ministre de la Mobilité et des Travaux publics, François Bausch (déi gréng), souligne que le choix de ne pas avoir installé de véritables salles d’attente est motivé par le souci d’«éviter ou réduire à un minimum des actes de vandalisme» qui comporteraient «des conséquences négatives pour les voyageurs (sentiment d’insécurité) et des frais (réparations de l’équipement, enlèvement de graffitis, etc.)». Le ministre indique toutefois être «conscient du fait qu’il est désagréable d’attendre le train ou le tram pendant de mauvaises conditions météorologiques».
Si au niveau des quais, des abris supplémentaires sont difficilement réalisables, François Bausch annonce toutefois qu’une «étude de faisabilité pour équiper la plateforme supérieure avec des abris protégeant efficacement du vent a été lancée». L’installation d’un chauffage n’est cependant pas prévue.
Pour conclure, le ministre rappelle que «l’arrêt train Pfaffenthal-Kirchberg et la plateforme constituent a priori des zones de passage et ne sont pas destinés à être des zones d’attente».
LQ