L’avenir de l’ancien siège de Post reste toujours sans réponse. Pourtant il existe déjà des projets comme celui de l’architecte Vincent Callebaut qui propose une modernisation du bâtiment plus que centenaire.
Depuis le 1er juin 2017, Post a fait du bâtiment Mercier dans le quartier de la gare son siège provisoire dans l’attente de la livraison, d’ici à 2022, de son futur siège dessiné par l’architecte Shahram Agaajani.
Conséquence directe, l’Hôtel des Postes à Hamilius (à Luxembourg-ville), l’ancien siège de Post qui en est toujours propriétaire est vide. Plus étonnant encore, personne ne semble savoir quoi faire de cet édifice classé.
En juillet dernier, le sujet avait été abordé à la Chambre des Députés sans qu’une solution viable se détache. Plusieurs pistes ont été avancées par-ci par-là imaginant transformer l’Hôtel des Postes dessiné par l’Architecte d’état Sosthène Weis entre 1905 et 1910 en surface de logement ou en surface commerciale, en un musée, en une salle d’exposition, ou encore en hôtel prestigieux.
Un projet séduisant mis de côté
Pourtant un concours international d’architecture, visant à «métamorphoser» l’Hôtel des Postes, avait été lancé en décembre 2015 par Post. Lauréat du concours, l’architecte Vincent Callebaut a d’ailleurs récemment publié sur internet les plans et les esquisses 3D de son projet, montrant un Hôtel des Postes modernisé avec un large dôme de verre en son centre.
Dans la description du projet, on peut y voir que l’édifice devait abriter plusieurs restaurants, cafés et brasseries en plus d’un espace de coworking, un bar panoramique donnant sur la skyline de la capitale, un potager-verger au 5e étage, mais également des logements flexibles et mutables.
Un projet séduisant sur le papier, mais qui semble avoir été mis de côté par la Ville de Luxembourg. Contacté par nos soins, Post Luxembourg a affirmé que «le projet de Monsieur Callebaut ne sera pas réalisé étant donné que la Ville de Luxembourg ne l’a pas validé».
En attentant de connaitre le sort réservé à l’Hôtel des Postes, il est toujours possible de découvrir le projet transformant ce bâtiment historique en un véritable écrin d’une architecture contemporaine écologique.
Jeremy Zabatta
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un cancer dans le paysage de la capitale