Le Quotidien Indépendant Luxembourgeois
La moitié du territoire communal est couverte par la forêt ou par des parcs, selon le dernier rapport des services de la Ville. Un travail de titan qui paye.
La Ville poursuit la politique en place depuis 2007 : 4000m3 de bois coupés par an pour 7000 m3 qui poussent.
Stockholm fut élue première «Capitale verte» européenne en 2010, titre attribué chaque année par la Commission européenne. L’un des critères qui avaient pesé? Les espaces verts couvrent 40 % de la capitale suédoise.
Bravo, mais on a mieux chez nous! En effet, 50 % de Luxembourg est constitué d’espaces verts, selon le bilan 2014 du service patrimoine naturel de la Ville. Ce que Lydie Polfer, bourgmestre, n’a pas manqué de souligner hier lors d’une conférence à la Villa Vauban. «La forêt constitue 20 % de la surface de la ville et les parcs 30 %. Nous sommes l’une des capitales les plus vertes de l’Europe!»
Reste qu’un patrimoine pareil – 1 055 hectares de forêt, six grands parcs, 220 aires de jeux – ça se cultive. L’administration de la Nature et des Forêts a signé un plan d’aménagement décennal avec la Ville, qui court depuis 2007.
La promesse la plus forte est chiffrée : ne pas couper plus de 4 000 m3 de bois par an, pour un potentiel de production naturelle de 7 000 m3. «Mieux, affirme Viviane Loschetter, échevine à l’environnement. Nous sommes attentifs à la biodiversité. Le conifère, par exemple, est en recul dans la ville, car c’est une essence qui n’est pas spécialement locale.» Dans le bois de vente, en revanche, on retrouve une variété typique de nos latitudes en tête : 3 638 m3 de hêtre ont été débités et vendus en 2014.
Une gestion financière aussi
L’ensemble des ventes de bois de la ville a rapporté 214 511 euros l’année dernière, sur un budget de fonctionnement de 2,3 millions d’euros du service patrimoine naturel, ce qui n’est pas négligeable. «Nous utilisons aussi le bois directement, précise Viviane Loschetter. Dans le quartier de Dommeldange, plusieurs établissements (écoles…) sont chauffés avec le bois de la Ville.»
Concernant les parcs de loisirs, les chiffres du rapport 2014 sont encore édifiants. Plus de 148 000 plantes d’ornement ont été cultivées dans les serres communales. «Nous n’utilisons plus de pesticides depuis trois ans, précise Viviane Loschetter. Cela ne nous a pas demandé de travail supplémentaire.» Pour entretenir son poumon vert, la Ville mise sur 188 employés au service des parcs et une trentaine au service du patrimoine naturel (forêt).
Cette dernière section est épaulée par quatre agents de l’administration de la Nature et des Forêts. De quoi envisager l’avenir sereinement. Parmi les projets phares prévus pour 2016, notons le réaménagement du parc Pescatore, le début des travaux au grand parc de Gasperich, la construction d’un skatepark dans la vallée de la Pétrusse.
Hubert Gamelon
Généralement si dans l’axe qui vienne au grand zone de neige des payé voisin qu’on prévois de la verdure a grand espace surtout dans les centre ville, c’est un beau geste de faire une réaction comme les autres (voisinage territoriale), et vu que Luxembourg c’est un payé a moyen déminé de population mais aux ville implante d’une façon qui sert des bonne place des terrain vert qui regroupe presque l’ensemble de la population ou se défoule dans des grand parc de l’oasis. MERCI. M.NOURA