« Goodbye Hamilius » : aucune fête ce samedi 23 mai

Prévue samedi puis annulée, reprogrammée de façon officieuse puis à nouveau annulée : la fête « Goodbye Hamilius », qui devait se tenir ce samedi à Luxembourg, aura finalement lieu à une date ultérieure, en concertation avec la Ville, annoncent les organisateurs ce jeudi matin.

« Nous comprenons la position de la Ville de Luxembourg de ne pas autoriser l’événement pour des raisons de sécurité, lesquelles ont toujours été au cœur de notre projet. (…) Nous confirmons qu’aucun rassemblement ne sera organisé ce samedi 23 mai », indiquent les organisateurs de la fête « Goodbye Hamilius » dans un communiqué publié ce jeudi matin.

Prévue pour accueillir 1 000 personnes, cette fête dédiée au Centre Hamilius promis à la destruction – « autour d’un lieu qui dans quelque temps n’existera plus que dans nos souvenirs » – avait d’abord été annulée avec regrets mardi par ses initiateurs, devant le refus de la Ville de Luxembourg. Mais dès le lendemain matin, les organisateurs relançaient le projet sous la forme d’un rassemblement officieux, une fête qui ne dit pas son nom. L’après-midi, la Ville de Luxembourg publiait un communiqué justifiant son refus pour des raisons de sécurité, l’encadrement prévu étant jugé insuffisant. Mais la commune invitait les organisateurs à retravailler le projet, en lien avec elle, et à le reprogrammer à une autre date.

Ce jeudi, les organisateurs ont donc décidé de suivre la recommandation de la Ville et d’annuler tout projet de rassemblement ce samedi 23 mai.  Et d’écrire : « Nous accueillons avec satisfaction la proposition de la Ville de Luxembourg d’organiser cet événement dans un cadre plus approprié, ce qui démontre l’attachement de la Ville de Luxembourg à l’organisation de projets culturels. Nous nous réjouissons d’avance de la participation la Ville de Luxembourg avec notre association et nos partenaires pour l’organisation de Goodbye Hamilius à une date à convenir. »

En attendant, il n’est pas impossible que quelques motivés décident de se rassembler malgré tout sur place ce samedi.

Le Quotidien