L’exposition «Restes de guerres» de Handicap international s’est installée, mardi, sur la place du Brill, à Esch-sur-Alzette. Elle sera visible jusqu’au 26 février.
L’exposition «Restes de guerres» de Handicap international poursuit son bonhomme de chemin dans la Grande Région. Après avoir été dévoilés pour la première fois sur la place de la Constitution à Luxembourg en novembre et décembre 2015 et avoir été visibles dans plusieurs écoles du pays, les dix panneaux de l’exposition sont désormais installés sur la place du Brill d’Esch-sur-Alzette.
Ils y resteront jusqu’au 26 février dans le cadre du colloque international intitulé «Questions sur l’avenir du travail de mémoire», qui sera organisé par le musée national de la Résistance.
«Cette exposition ne laisse pas indifférent»
L’exposition revient sur les conséquences des deux guerres mondiales sur les victimes civiles dans la Grande Région et présente en parallèle la problématique des victimes civiles de restes explosifs dans les conflits actuels (Syrie, Irak, Soudan du Sud, Yémen…).
Hier, lors du vernissage de l’exposition, une quinzaine d’élèves du lycée technique d’Esch se sont penchés sur les dix panneaux de l’exposition («Les armes tuent aussi les civils», «Aller sur le terrain pour quoi faire?», «Après la guerre, les armes sont toujours là», «Champs de mines, champs de ruines», «Blessures des corps», «Blessures de l’âme et du cœur», «Prévention et éducation au risque», «Que dit le droit?», «Focus sur le Luxembourg»), en écoutant attentivement les explications des représentants de Handicap international. Comme le fait que les démineurs sortent sur le sol luxembourgeois encore aujourd’hui environ 250 jours par an et qu’environ cinq tonnes de munitions non explosées sont trouvées chaque année au Grand-Duché.
Présent lors de cette inauguration, Dan Codello, l’échevin en charge de l’intégration et de la politique de non-discrimination à Esch, estime que «cette exposition ne nous laisse pas indifférents».
Le Quotidien