Le Quotidien Indépendant Luxembourgeois
La commune de Dippach, avec le Sicona et l’État, a beaucoup investi ces dernières décennies dans la conservation et l’optimisation des prairies, riches en espèces. La dernière d’entre elles, au lieu-dit « Fluessgaarden » vient d’être inaugurée.
Pourtant protégées par l’Union européenne et malgré le renforcement de la législation luxembourgeoise pour leur préservation, les prairies maigres, riches en espèces, disparaissent. La raison ? L’augmentation de la fertilisation, les coupes multiples et le retournement des prairies.
Cette explication fournie par le Sicona permet de comprendre pourquoi, avec la commune de Dippach, il a procédé à l’achat de surfaces et entrepris des mesures de renaturalisation au « Fluessgaarden » sur les sols argileux lourds du Lias.
Ainsi, les grandes prairies de fauche, reliées entre elles, continuent à être exploitées de manière extensive par des agriculteurs. Ils les utilisent comme prairies à une ou deux coupes en bannissant engrais et pesticides et reçoivent une compensation financière pour le respect des critères d’exploitation durable.
Ce type d’investissement entre dans le cadre de la stratégie nationale pour la conservation des prairies riches en espèces, adoptée en 2020 par le ministère de l’Environnement. Elle regroupe une multitude de pistes d’action concrètes pour la conservation à long terme et la création de nouveaux habitats de prairies menacés.
