Le premier coup de pelle lançant officiellement les travaux de la salle de shoot d’Esch-sur-Alzette a été donné jeudi matin. Pour une mise en service espérée à l’été 2018.
L’établissement baptisé « Contact Esch », sis 130 route de Luxembourg entre le supermarché Cactus et la Kulturfabrik, sera géré par la Fondation Jugend an Drogenhëllef, active dans l’aide aux toxicomanes depuis les années 80. Divers spécialistes (médecin, psychologue, assistants sociaux) y tiendront leur permanence.
[vc_column][TS_VCSC_Lightbox_Gallery lightbox_size= »large » content_images= »140861,140862,140863,140864,140865,140866,140867,140868,140869,140870″ content_images_size= »large » content_images_titles= »photos Editpress/Isabella Finzi » content_style= »NivoSlider » nivo_effect= »fade » thumbnail_size= »large » lightbox_effect= »simpleFade » el_file1= » »][/TS_VCSC_Lightbox_Gallery][/vc_column]La première pierre symbolique a été posée jeudi matin, en présence de Vera Spautz, bourgmestre d’Esch, Jean-Nico Pierre, directeur de la Fondation, le Dr Alain Origer, coordinateur national « drogues » et Lydia Mutsch, ministre de la Santé. La salle de shoot devrait ouvrir à l’été 2018.
Le bâtiment principal existant, vétuste, sera totalement réhabilité afin de pouvoir accueillir le personnel administratif et soignant. Des locaux annexes provisoires, installés à l’arrière pour plus de discrétion vis-à-vis des riverains, seront le lieu de consommation de drogues à proprement parler.
Le Quotidien
En résumé
• Quelles drogues ? Toutes celles dont la qualité peut-être contrôlée rapidement à l’entrée. En réalité, l’héroïne est principalement visée, à cause du risque d’overdose et de transmission du Sida. Il sera en revanche interdit de consommer des drogues de synthèse méthamphétamine.
• Quel encadrement ? Quatre infirmiers, un psychologue, trois éducateurs, deux assistants sociaux.
• Quel coût ? La réhabilitation de l’immeuble (pour le personnel) et l’installation des boxes provisoires (pour les toxicomanes) s’élèvent à 2,2 millions d’euros.