«Ça va faire du bien de retrouver l’esprit de la fête du Picadilly !»

Malgré le Covid, le Picadilly, la grande fête du vin de Stadtbredimus, a de la ressource ! Un bus hop on/hop off où l’on pourra venir acheter ses bouteilles va circuler cet été pendant deux week-ends dans tout le pays.

Plutôt que d’occuper la grande tente sur la prairie de l’écluse, cette année, le Picadilly va prendre la route, c’est ça ?
Michel Marx (vice-président du syndicat d’initiative de Stadtbredimus, organisateur de l’évènement) : Exactement, nous circulerons à bord d’un bus hop on/hop off d’Émile Weber et nous serons accompagnés par les grandes camionnettes de deux vignerons de la commune : Cep d’or et Vinsmoselle. L’idée est que l’on pourra venir nous voir pour déguster les vins et acheter directement sur place des bouteilles ou des cartons. Il n’y aura pas de consommation sur place, pas de verres à boire autres que ceux de dégustation, mais on pourra repartir avec du vin. Puisque les gens ne pourront pas aller au Picadilly, cette année, c’est le Picadilly qui viendra chez eux !

La situation sanitaire impose de prendre toutes les précautions possibles, comment allez-vous organiser vos arrêts ?
Ils seront courts, en général 1 h 30 ou 2 h seulement. Il y aura des tables hautes bien espacées et lorsqu’une personne ou un petit groupe arrivera, nous viendrons lui proposer un petit verre de dégustation, pas plus. L’idée est de boire une goutte pour savoir ce que l’on va ramener à la maison. Sur place, il faudra remplir une petite fiche avant de payer et retirer sa commande au bus ou aux camionnettes. Les verres de dégustation seront d’ailleurs offerts.

Puisque les gens ne pourront pas aller au Picadilly, cette année, c’est le Picadilly qui viendra chez eux !

Il n’y aura donc pas de grands regroupements ?
Absolument, c’est une obligation par les temps qui courent. Cette année, le but du Picadilly on Tour est de donner aux amateurs la possibilité d’ouvrir une bouteille de Picadilly malgré les évènements, mais chez eux. Pour que tout soit parfait et que l’installation réponde en tous points aux recommandations sanitaires, nous avons travaillé sur un plan détaillé de notre installation dans toutes les villes où nous nous arrêtons. Il a également fallu obtenir les autorisations des douanes… Ce tour paraît simple comme ça, mais ce n’était pas si évident à organiser !

Quel a été l’accueil des communes où vous allez vous arrêter ?
Formidable, vraiment ! L’idée a suscité beaucoup d’enthousiasme partout. Certaines auraient d’ailleurs bien voulu que nous restions plus longtemps ou que nous participions à des évènements qu’elles organisent en même temps mais malheureusement, ce n’était pas possible… La plupart nous ont proposé de distribuer des flyers ou d’annoncer notre venue dans le bulletin communal, c’est sympa ! Nous les remercions énormément, car nous avons beaucoup travaillé ensemble pour tout mettre en place.

Finalement, même si la fête sera très différente, on va peut-être encore plus parler du Picadilly cette année qu’en temps normal !
Le Picadilly vit année après année et nous ne voulions surtout pas rester les bras croisés sans rien faire. C’est pour cela que nous avons réfléchi pour trouver une solution. Mais c’est vrai que depuis que nous avons annoncé ce concept, on remarque qu’il plaît beaucoup. Ça fait plaisir ! Cette année est tellement bizarre que je pense que ça va faire du bien de retrouver l’esprit de la fête du Picadilly même si, pour une fois, les gens en profiteront chez eux et pas chez nous, à Stadtbredimus.

Entretien avec Erwan Nonet