Ce week-end, au Bazar international, toutes les cultures se sont mélangées, fières de présenter leur savoir-faire pour la bonne cause. Et clairement, l’aura de Noël a boosté la manifestation.
Devant Luxexpo, une grande file d’attente s’étire. Il ne s’agit pas de faire la queue pour entrer au Bazar international, puisque c’est gratuit, mais de retirer de l’argent liquide car la plupart des stands ne prennent que la monnaie. Le ton est donné, les nombreux visiteurs ne sont pas là pour faire de la figuration, ils ont bien l’intention de mettre la main à la poche. Deux heures après l’ouverture du Bazar dimanche, ils sont déjà nombreux à porter des paquets alors que le flux d’arrivants est toujours plus grand.
Plus de ticket pour le vestiaire samedi !
«Nous ne pouvons pas encore dire combien de personnes sont venues, mais au moins le samedi il y a eu un tel monde que nous n’avions plus de ticket pour le vestiaire», indique Catherine Thill, secrétaire général et membre du comité du Bazar international. «La pluie, le tram, les bus gratuits ont contribué au succès de cette édition, mais c’est surtout la date proche de Noël qui a largement influé sur l’affluence. C’est l’occasion pour les gens de faire les cadeaux de Noël.» À côté d’elle, un visiteur, Vincent Hecquet, acquiesce en montrant une jolie couverture fait maison qu’il vient d’acheter au stand de la Lituanie.
«Soixante-dix projets sont financés cette année. Tous les stands nous donnent leur caisse et nous répartissons l’argent de façon égale, reprend la secrétaire générale. Nous analysons tous les projets et leur capacité à absorber de l’argent ainsi que le budget que leur projet nécessite. Chaque stand peut présenter deux projets maximum.»
Chaque année, un projet est choisi pour être mis en avant. Pour cette édition, c’est celui en Sierra Leone. Via l’association Friends of Portee, l’aide du Bazar servira à financer les besoins urgents pour 450 enfants et leurs parents qui vivent dans une grande pauvreté.
Audrey Libiez