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Ban de Gasperich : 13 millions d’euros pour le chauffage urbain


Avancement des travaux à la Cloche d'or, le 25 avril dernier. (photo Didier Sylvestre)

Le création ex nihilo du Ban de Gasperich impose d’investir dans la mise en place des infrastructures de base, comme le chauffage urbain. Lundi, le conseil communal a donné son aval au devis de la deuxième phase du projet pour un montant de plus de 12,8  millions d’euros.

La première phase consistait en la réalisation des travaux de pose du réseau de chauffage dans les zones d’activités de la Cloche d’or, l’installation du réseau de transit pour le découplage de chaleur à l’usine d’incinération Sidor ainsi que la construction d’une centrale de chauffage d’appoint et de réserve à la Cloche d’or.

Entre 2007 et 2010, la pose des conduites de chauffage urbain route d’Esch, depuis le site de la centrale d’appoint jusqu’au bâtiment Drosbach, et celle dans les rues Kroll et Ruppert a été réalisée. L’extension du réseau dans les zones Grossfeld date de 2013 et 2014. Depuis 2015, le chantier s’attelle à la conduite de transit dans la N4 de l’échangeur de Leudelange jusqu’au fonçage prévu sous l’autoroute A6 (derrière le bâtiment Drosbach).

Les bienfaits des économies d’énergie

Depuis le printemps 2016, la pose des conduites de chauffage urbain dans les futurs boulevards Kockelscheuer et Raiffeisen est en cours. Elle permettra de raccorder le lycée Vauban, le bâtiment Deloitte et le centre commercial Auchan qui sont en phase de construction. En avril 2016, la centrale thermique ECCO a été mise en service avec une chaudière de 8,5  mégawatts.

La deuxième phase du projet portera sur la prolongation de la conduite de transit vers l’usine d’incinération Sidor et sur l’extension du réseau de chauffage à Gasperich.

Toutefois, les besoins en énergie ne seront pas aussi grands que ceux prévus au départ du grand projet d’urbanisme. En effet, les réglementations sur les performances énergétiques pour les bâtiments d’habitation de 2007 et celles pour les bâtiments fonctionnels en 2010 impliquent une réduction de la charge thermique du réseau. Ainsi, l’extension de la centrale, qui avait pourtant été prévue initialement, n’est aujourd’hui plus nécessaire.

Erwan Nonet

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