Le Quotidien Indépendant Luxembourgeois
Ce week-end, le retour des beaux jours a conduit de nombreuses familles à se rendre au Galgenberg, à l’Escher Déierepark, pour retrouver leurs animaux favoris. Le parc eschois ne désemplit pas.
Au sommet du Galgenberg, dimanche à Esch-sur-Alzette, un ballet de voitures s’activait, l’objectif étant de trouver une place au plus près de l’entrée du Déierepark. Et ce n’est pas facile, surtout un beau dimanche de printemps où toutes les familles des environs ont pensé au parc animalier pour divertir leurs petites têtes blondes. Clairement, le site n’est pas adapté pour accueillir autant de visiteurs motorisés, alors il faut jouer des coudes et inventer des places. Il faut dire qu’avec les poussettes et les petits, gravir le Galgenberg est une épreuve que les habitués font à leur rythme.
Une fois la voiture garée, c’est le royaume des enfants qui attend toute la famille. L’Escher Déierepark est devenu un incontournable des parcs de la région. C’est notamment le cas pour les parents d’Eyva, 18 mois, et Jaiden, 4 ans, qui ont décidé de venir de Hobscheid pour passer l’après-midi à Esch-sur-Alzette : « Nous sommes allés au parc de Bettembourg il y a deux semaines, on aime aussi beaucoup aller en Allemagne les week-ends, le Klotti Park est très bien , explique la maman. Là-bas, les enfants peuvent entrer dans les enclos pour voir les biches au plus près. C’est un peu pour changer que nous sommes venus à Esch. Je suis originaire de Belvaux, je connais donc bien le coin. C’est très agréable, parce qu’il fait beau, et puis comme Esch n’est pas loin et que c’est gratuit, cela peut être une sortie spontanée une fois que la petite a fini sa sieste à 13 h. Mais bon, de toute façon, même s’il fait froid, il faut sortir avec les enfants! S’ils restent enfermés, on devient fous. »
Le petit Jaiden donne à manger aux animaux qui ont manifestement l’habitude d’être nourris. C’est le parc qui fournit des sachets d’herbes en petits cubes, mais hier c’était la rupture de stock au vu de l’affluence. Le papa a trouvé la parade, puisque Jaiden a rapporté un sachet du parc de Bettembourg. Il s’empresse donc de distribuer ses cubes d’herbe à travers le grillage à des chèvres gourmandes. Les animaux sont habitués à la présence des visiteurs et se laissent facilement caresser, un bon point pour les parents qui peuvent veiller au grain, mais laissent les enfants donner à manger aux animaux en toute confiance.
L’arche de Noé, sans l’exotisme
En parlant d’animaux, l’Escher Déierepark est un peu l’arche de Noé, mais sans l’exotisme. Ici, on reste simple, avec des animaux qui sont adaptés au climat luxembourgeois. Ainsi, cerfs, mouflons, sangliers, chèvres, ratons laveurs, chevaux, moutons, pintades, poules et lapins sont au rendez-vous d’un parcours plutôt ludique, ponctué d’explications pour petits et grands. Cette famille est venue de Villerupt, après un repas en famille dans un restaurant d’Esch-sur-Alzette avec les grands-parents et les enfants, l’après-midi au parc est devenu un grand classique, « Au moins, ça bouge à Esch, il y a du monde », explique le papa.
Cette autre maman est également venue de Villerupt avec ses deux enfants, Mathias, 5 ans, et Justine, 3 mois. Si le bébé prend le soleil bien lové dans sa poussette, Mathias court un peu partout, bien décidé à donner à manger aux animaux avec sa tranche de pain. Pour cette maman, la sortie au parc est idéale, même si elle est un peu coincée avec la poussette si Mathias s’éloigne. En redescendant, la petite famille passera par l’aire de jeux un peu plus bas au Galgenberg. Un dimanche en famille, des animaux, des jeux : le cocktail gagnant pour que tout le monde y trouve son compte.
Audrey Somnard
Les marmottes se sont enfin montrées
Elles sont cinq, les marmottes arrivées à l’Escher Déierepark au mois d’août dernier en provenance d’un élevage autrichien : une femelle et quatre mâles. Et les visiteurs n’avaient pas eu le temps de les voir que la bande des marmottes s’était déjà réfugiée dans son terrier pour amorcer une longue hibernation. Des panneaux expliquaient la venue des cinq nouveaux arrivants au parc, mais avouaient que pour l’instant, il n’y avait rien à voir… Jusqu’à ce dimanche !
Les marmottes ont en effet montré le bout de leur museau. Enfin, le réveil est a priori difficile pour les marmottes, car c’est un employé du parc qui a témoigné de leur sortie matinale d’une heure environ : il en a profité pour leur donner à manger. Après des mois d’hibernation, les marmottes sont sans doute prêtes à recharger les batteries.
Pour Anne Meyers, la responsable du parc, ce «réveil» est une très bonne nouvelle : «Après ces six mois d’hibernation, on est très contents de retrouver les marmottes et de voir que tout s’est bien passé. Elles sont en forme! Mais bon, après cette sortie ce matin, elles ne sont pas réapparues cet après-midi. Le réveil complet va peut-être se faire progressivement. Il faut dire aussi que les marmottes n’ont pas l’habitude des visiteurs et du bruit qu’engendrent les enfants. Il va falloir qu’elles s’y habituent.»
Le réveil des marmottes, c’est à vérifier en famille dès le week-end prochain les 16-17 avril !
Notre diaporama (photos Tania Feller) :
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