Carlo Arendt a sacrément diminué la voilure de New Spirit, l’agence événementielle nichée au moulin d’Altwies. Il s’assure des petites rentrées permanentes grâce à ses divers métiers.
Il va lâcher prise peu à peu, se contenter du minimum et finalement s’habituer à un autre rythme, tout seul au bureau, dans sa «petite structure indépendante unipersonnelle», comme Carlo Arendt se plaît à l’appeler. Le pionnier de l’événementiel avec sa société New Spirit, créée en 1991, n’a pas eu d’autre choix que de s’adapter à la crise. Malgré tout, il continue à organiser des mariages et autres petites fêtes au moulin d’Altwies, son fief bucolique à souhait, déposé sur les bords de la Gander et s’étalant sur dix hectares de part et d’autre de la frontière franco-luxembourgeoise.
Ici, dans ce cadre verdoyant, tout n’était qu’incentives, team buildings, lancements de produit, évènements, soirées et galas. Les réservations allaient bon train avant le premier confinement et ses conséquences que chacun a pu mesurer. Les professionnels de l’événementiel plus encore que les autres. «On est un baromètre de ...
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