Le Quotidien Indépendant Luxembourgeois
L’exploit jusqu’au bout ? Samedi, l’équipe de la commune d’Esch (2e div.) affronte celle de la BGL (1re div. ) en finale de la Coupe de foot corporatif.
Sur le papier, cette finale contre les banquiers peut se finir en crash. «La BGL est en première division de football corporatif et dans le haut de tableau en plus», rappelle Claude Bazzucchi, l’entraîneur de la commune d’Esch. Soit une division au-dessus des Sudistes. Mais dans la ville doyenne du foot luxembourgeois (Fola et Jeunesse), on sait qu’un match dure 90 minutes et que tout peut arriver.
La dernière fois, c’était en 2000
Demain, au stade John-Grün de Mondorf-les-Bains, les petits gars de la commune joueront donc le coup à fond. Cette finale de la Coupe du football corporatif est inespérée… Il faut remonter à l’an 2000 (une éternité !) pour retrouver un tel exploit. Les banquiers de la BGL, qui affectionnent probablement les chiffres, devraient en garder un autre en tête : les Eschois ont déjà battu deux équipes de première division cette année. La Spuerkess (1-0) et la Ville (1-0). «Battre la Ville en demi-finale au stade de la Frontière c’était fort», glisse Claude Bazzucchi. Autre paramètre : la commune d’Esch joue cette finale en bonus après une saison réussie. «Nous finissons deuxième de la 2e division de foot corpo, donc nous montons en première division». Ça serait fantastique pour les Eschois, de faire le doublé avec la Coupe. «Nous avons très envie», se contente de dire l’entraîneur… Le gâteau, la cerise dessus et la chantilly qui va avec s’il vous plaît !
24 joueurs sélectionnés sur 1 000 employés
La commune d’Esch vit une belle histoire. L’équipe rassemble des visages aussi variés que les services : écologie, sports, hygiène, maisons relais… Claude Bazzucchi, qui coache l’équipe avec un certain Pascal Floener, évoque aussi les pièces rapportées des bus du TICE. L’équipe ne compte qu’un seul ancien de la ligue pro, en la personne de Gilles Meurisse (Mondercange). Pour le reste, ce ne sont que des amateurs… et du cœur !
Hubert Gamelon
