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« Whiteline » : le mapping tient son festival à Metz


Venu de Montréal au Québec, Louis-Philippe Saint-Arnault, directeur et concepteur de la Société des arts technologiques proposera des courts-métrages immersifs à 20h. (Photo Gilles Wirtz / Le Républicain Lorrain)

L’espace TCRM-Blida invite le public à découvrir ces vendredi et samedi, de 18 h à 23 h, un parcours d’œuvres numériques réalisé par une quinzaine d’artistes.

Un esprit Nuit blanche soufflera ce soir et demain à l’espace TCRM-Blida. Depuis jeudi, ce tiers lieu de création et d’innovation messine accueille la seconde édition de Whiteline. Un festival de mapping et des cultures numériques qui s’adresse aux professionnels – une trentaine d’inscrits aux ateliers – mais aussi au grand public, à travers un parcours d’installations et de performances numériques visibles aujourd’hui et demain de 18 h à 23 h. « L’idée, c’est d’être à la fois dans l’apprentissage – les gens vont apprendre à réaliser des projections à 360° – et la fabrication.

On propose au public de voir un laboratoire d’expérimentations numériques », explique Nicolas d’Ascenzio. La programmation a été confiée au collectif strasbourgeois AV Exciters, initiateur de la première édition du festival Whiteline dans la capitale alsacienne. « Ils ont invité à Metz une quinzaine d’artistes : des Autrichiens, des Hongrois, un collectif londonien, des gens de Lyon », énumère le directeur de TCRM-Blida.

Oeuvre lumineuse et sonore

Reconnu au niveau européen dans le domaine du vidéo-mapping, l’artiste hongrois László Zsolt Bordos proposera, notamment, au public de vivre une expérience audiovisuelle avec son installation Spidron qui réunit une forme géométrique complexe, une animation 3D stéréoscopique ainsi qu’une projection son et vidéo-mappée. De son côté, le collectif AV Exciters présentera Parallels , une œuvre lumineuse et sonore imaginée à partir de 64 mâts hauts de 3 mètres, équipés chacun de deux LED.
« On va créer des images avec la lumière », précise Sébastien Schnabel. « Chaque mat se contrôle de façon indépendante. On pourra, par exemple, avoir un fond rouge sur un mât et faire passer une lumière blanche à travers l’ensemble. »

À côté des œuvres, le public sera également invité les deux soirs à 20 h dans un dôme géodésique à découvrir un programme de courts-métrages immersifs proposés par la Société des arts technologiques de Montréal. « Les artistes ont toujours voulu ouvrir le cadre de scène.

Ce qui est nouveau, aujourd’hui, c’est qu’on a les outils techniques pour le faire », confie Louis-Philippe Saint-Arnault, directeur et concepteur de Sat. À noter également que le dôme accueillera samedi de 23 h à 2 h, le festival Zikametz pour une Silent disco. Les 200 personnes préalablement inscrites pourront danser avec un casque sans fil par lequel sera diffusé le son d’un des deux DJ’s invités. Sur le canal 1, ils entendront un DJ Strasbourgeois et sur le canal 2, un DJ messin !

Le Républicain Lorrain

Entrée gratuite sauf pour la Silent Disco. Tarif : 3 € Billetterie : http://bit.ly/2f0CmBp.

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