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Transfrontalier : «La crise que nous vivons, c’est la limite d’un modèle luxembourgeois»


Salon Moovijob en 2015 : le marché de l'emploi dynamique du Luxembourg ne fait paradoxalement pas baisser le chômage en Lorraine. (archives Hervé Montaigu)

L’agence d’urbanisme Agape Lorraine Nord publie un rapport sur la crise et le transfrontalier : les arrangements actuels, fiscaux notamment, ne tiendront pas sur le long terme.

Michaël Vollot, chargé d'études à l'Agence d’urbanisme et de développement durable Lorraine Nord (Agape), revient sur le dernier rapport rendu sur la crise et le transfrontalier. Le rapport pose une réalité que l’on connaissait, mais qui nous saute aux yeux avec le virus : la porosité nécessaire des frontières. Notre façon de vivre a été amputée brutalement, frontalier ou non : il faut sortir d’une réflexion exclusivement tournée vers les problèmes rencontrés par les frontaliers. Ce sont parfois des familles qui ont été coupées en deux avec le premier confinement. Ce sont aussi nos façons de consommer par exemple, comme les pompes à essence. Je rappelle que nous avons eu des inquiétudes pour les travailleurs non frontaliers "essentiels" (NDLR : urgentistes français) dans un secteur où la densité de stations-services est particulièrement faible... Les gouvernements ont réussi à mettre en place rapidement un plan d’urgence. On pense aux plafonds fiscaux du télétravail qui sautent d’un coup, par exemple. Ces mesures auraient probablement demandé des mois de négociations avant. Comment faire en sorte que ce ...

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