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Thionville : le service des urgences enfin modernisé !


Pendant le chantier, les urgences ont été déplacées dans un bâtiment qui abritait autrefois les consultations gynéco-obstétriques, derrière la maternité. (Photo : RL)

Après trois mois de travaux, les urgences de l’hôpital Bel-Air à Thionville rouvrent ce matin, dès 9 h. Le service, temporairement transféré dans un autre bâtiment, retourne dans ses locaux habituels.

Derniers coups de vis, ultimes réglages, finalisation des branchements : après trois mois de travaux, le service des urgences de l’hôpital Bel-Air à Thionville s’apprête à rouvrir. Les patients y seront à nouveau accueillis dès ce mardi 4 avril, à 9 h. À la veille de l’échéance, tout n’était pas totalement d’équerre mais le personnel se montrait confiant. « C’est dans l’urgence qu’on est les meilleurs », sourit Sébastien Lardé, cadre de santé dans le service.

Le chantier

Le temps des travaux, les urgences ont été délocalisées dans le bâtiment qui abritait les consultations de gynéco-obstétrique et qui sera par la suite détruit pour laisser place au projet de nouvelle maternité. Le CHR a saisi le créneau pour entamer ce chantier de modernisation, devenu nécessaire, des urgences. Certes ces locaux temporaires n’étaient pas les mieux adaptés, qui plus est en période hivernale où l’activité est dense. Mais cette solution a permis d’éviter la prise en charge des patients tout en jonglant avec l’inconfort des travaux. Coût de l’opération : 1 160 000 €.

Réorganisation de l’espace

L’amélioration de la prise en charge et du suivi des patients est au cœur des métamorphoses engagées. L’orientation des malades se fera désormais selon deux circuits : une filière courte pour les cas les moins graves, traités en ambulatoire, et une filière longue, susceptible de déboucher sur une hospitalisation. « Cela permet d’apporter une réponse adaptée », souligne Marie-Odile Saillard, directrice générale du CHR Metz-Thionville.

Entre les deux circuits, le service a gagné des boxes d’examen. Les espaces d’attente ont été agrandis, repensés. La salle de déchoquage, où sont envoyées les urgences les plus préoccupantes, a gagné en capacité. Pourtant, la surface du service ne s’est pas miraculeusement étendue. Le gain d’espace est notamment dû au déménagement des urgences psychiatriques au premier étage du même bâtiment.

La radiologie

Une nouvelle salle de radiologie trouve désormais place au cœur du service. L’équipement moderne (236 000 €) permettra de répondre aux besoins des médecins (échographie, traumatologie…) sans avoir à transférer les patients dans le service dédié situé dans un autre étage de l’hôpital. « L’objectif est de réduire le temps d’attente , insiste le Dr Philippe Sattonnet, chef des urgences. 90 % de l’imagerie dont on a besoin, on pourra la faire ici. »

La pédiatrie

Les enfants qui arrivent aux urgences ne suivront plus le même parcours que les adultes. Tout une partie des nouvelles urgences leur est consacrée (avec accueil, boxes, unité d’hospitalisation de courte durée, accès à la salle de radio).

L’installation

Ce matin, sur la tranche horaire 6 h-14 h, le personnel médical et paramédical sera doublé. « Car une équipe sera déployée sur chaque site », justifie Sébastien Lardé, cadre de santé. Le service temporaire des urgences sera progressivement transféré sur le bâtiment habituel où tous les patients arrivant dès 9 h seront accueillis. Pas le temps de traîner avant le retour à la normale car à Thionville, les urgences enregistrent près de 60 000 passages par an (20 000 enfants et 40 000 adultes), soit 5 000 patients par mois.

Frédérique Thisse (Le Républicain Lorrain)

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