Le Quotidien Indépendant Luxembourgeois
Symbole ostentatoire d’une répression routière très rentable, les radars fixes ont été pris pour cible et vandalisés dans tout le Nord mosellan. À tel point qu’ils sont tous dégradés.
Les radars fixes n’ont pas résisté aux vagues successives du mouvement des gilets jaunes et à l’abaissement à 80 km/h de la vitesse sur certaines routes secondaires. Pris pour cible par les manifestants ou par des francs-tireurs, ils ont été tous tagués ou brûlés. En ce début d’année 2019, il ne reste plus un seul radar intact dans le Nord mosellan.
Sur l’A31 tout d’abord, au niveau du pont de Beauregard dans le sens Metz-Luxembourg, le radar installé avant la sortie 40 est hors d’usage. Idem pour celui placé juste après la sortie 40 dans le sens Luxembourg-Metz (5 149 flashs en 2017).
Même constat sur l’A30 dans le sens Longwy-Metz à Serémange-Erzange au niveau de la sortie Hayange.
Que dire des radars situés sur le réseau départemental ? Ils n’ont pas mieux résisté à la vindicte populaire.
Sur la D654 dans le sens Sierck-les-Bains vers Thionville au niveau du contournement de Koenigsmacker, le radar a brûlé. Le même sort a été réservé à son pendant situé de l’autre côté des voies en direction de Thionville. Les « carcasses» calcinées ont d’ailleurs été démontées il y a quelques jours.
Un petit tour du côté du Saint-Michel, sur la D14, indique que le radar mobile installé en direction d’Angevillers juste après la sortie Algrange (2 748 flashs en 2017) est lui aussi hors service tout comme celui qui régule la vitesse dans la descente dans le sens Angevillers-Thionville (2 115 flashs en 2017). Sur la D14 toujours, le radar tourelle implanté en avril 2018 entre le magasin Leclerc et le complexe cinématographique Kinepolis a été lui aussi vandalisé peu de temps après son installation.
Catherine Roeder (Le Républicain lorrain)
Génial !