Thionville : elle avait adopté un chien avant de le laisser mourir

1 000 euros de dommages et intérêts à la SPA et 800 euros d’amende et une interdiction de posséder un animal pendant cinq ans ont été prononcés contre une Guénangeoise, inquiétée pour sévices graves, acte de cruauté envers un animal domestique.

En l’occurrence un braque allemand adopté à la SPA, en février 2016, dont le cadavre a été retrouvé quelques mois plus tard, dans un carton.

« Je suis responsable de sa mort », balbutie la jeune femme. Difficile pour elle de faire bonne figure, lorsque le président du tribunal retrace les dernières semaines de l’existence du chien, avec ses problèmes de santé, amaigri, sujet aux vomissements, finalement euthanasié. Mais on ignore toujours comment la pauvre bête a été inhumée, sa propriétaire éphémère n’ayant pas d’argent pour l’incinération.

Selon le vétérinaire qui a recueilli le braque, il aurait pu être sauvé avec des soins.

Emmanuel Correia (Le Républicain Lorrain)