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Quand le zoo d’Amnéville devient une scène de crime


Dans La Lionne rouge, un corps est retrouvé dans le bassin des ours polaires. (photo AFP)

Deux veilleurs de nuit découvrent un corps dans l’enclos des ours polaires. C’est la trame de La Lionne rouge, polar de Brook Williams, un roman dont le zoo d’Amnéville est le théâtre. À découvrir en mars… ou dès maintenant!

À minuit, ce soir-là, deux veilleurs de nuit effectuent leur ronde dans l’enceinte du zoo d’Amnéville. Leur attention est attirée par une lumière, au fond du bassin des ours polaires. Une lampe torche. Mais aussi par cette échelle de secours, exceptionnellement dépliée. Et une écharpe. Puis la découverte d’un corps tombé dans le bassin rouge de sang.

Que s’est-il passé dans l’enclos de Tromso? Pour l’instant, seule Brook Williams le sait. L’autrice, sous pseudo, a terminé l’écriture de La Lionne rouge. Son polar est en phase de relecture. Il devrait être édité en mars.

Ancienne stagiaire au zoo

Mais déjà, le premier chapitre peut être envoyé aux lecteurs qui le désirent par l’intermédiaire de son site internet ou de sa page Facebook (La Lionne rouge). Une manière de faire monter le suspense! Ils sont déjà près de 1 200 à l’avoir demandé. Le deuxième chapitre suivra la semaine prochaine. Et objectivement, on se prend au jeu de cette lecture, dont l’intrigue se déroule dans ce lieu familier.

Comment l’idée de cette trame en plein cœur du zoo d’Amnéville est-elle née ? Brook Williams est installée du côté de Perpignan. Elle n’est pas originaire de l’Est de la France mais a effectué un stage au zoo il y a un peu plus de trois ans. La Lionne rouge est son premier roman policier.

«Soigneur est un métier très rude»

«C’était très intéressant et inspirant. Soigneur est un métier très rude. Avec des animaux qui ne sont pas toujours très reconnaissants : si vous laissez traîner une main, elle est croquée en une bouchée. Le cadre parfait pour un polar !»

Les contacts sont restés. Certains soigneurs ont même accepté de relire le roman afin d’assurer son authenticité. On retrouve donc, dans La Lionne rouge, Tundra la tigresse, Olaff l’ours polaire… «Le livre parle également de l’actualité dans les zoos. De l’achat d’animaux, des trafics, des mouvements activistes. Il se passe beaucoup de choses. Et il y a donc quelqu’un qui a été mangé par les ours…»

L’Est de la France y est également dépeint, volontairement noirci. Il pleut, il fait froid. Le brouillard est dense. Les nuits sont rudes… Le cadre parfait pour un polar. Les hululements en plus !

L.L./RL

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