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Meurtre à Fameck : le mari toujours en garde à vue, les cinq enfants placés


La mère a été tuée dimanche après-midi dans le logement occupé par la famille au troisième étage. (photo Armand Flohr / RL)

L’enquête avance vite après le meurtre d’une mère de famille dimanche à Fameck. L’autopsie dira combien de coups de couteau lui ont été portés.

Le corps d’Elvira Adrovic, la mère de famille âgée de 36 ans, tuée à coups de couteau dimanche après-midi dans son appartement de Fameck, sera autopsié ce mardi. L’examen devrait permettre de déterminer le nombre de coups qui lui ont été portés par son meurtrier. Son mari a été arrêté et placé en garde à vue.

Les enquêteurs poursuivent leurs investigations notamment pour reconstituer l’emploi du temps de la famille en cette journée dominicale. Logiquement, le parquet de Thionville a été dessaisi du dossier, hier en début d’après-midi, au profit du pôle criminel de Metz. L’homme âgé de 46 ans, originaire du Monténégro, serait coutumier de violences dans le cadre familial.

Les cinq enfants du couple, âgés de 7 à 13 ans, ont été placés au centre départemental de l’enfance à Metz. Leur récit sur le déroulement des faits a été recueilli par les enquêteurs dès les premières heures. Comme souvent lorsque l’homme se mettait à boire, une dispute aurait éclaté vers 15h entre leur mère et leur père dans l’une des pièces du logement, au troisième étage d’un petit immeuble 11, rue de Picardie à Fameck.

Il y a eu du bruit, puis le silence. Les enfants seraient alors sortis de leur chambre et c’est à ce moment qu’ils auraient découvert leur mère baignant dans son sang. Les enfants ont appelé un de leurs camarades qui réside dans la même entrée pour chercher de l’aide. Des voisins sont arrivés et, devant la scène d’horreur, ont alerté les secours.

Garde à vue prolongée

Le père avait déjà quitté les lieux, laissant des traces de sang dans la cage d’escalier et devant l’immeuble. Il a été interpellé sans opposer de résistance par les gendarmes, en pleine rue, en état d’ébriété.

Les enquêteurs ont pu l’auditionner, lundi. Rien n’a filtré sur le contenu de ses déclarations mais la garde à vue a été prolongée de vingt-quatre heures dans le cadre d’une procédure d’homicide volontaire par conjoint. Il devrait être déféré ce mardi au parquet de Metz, qui pourrait demander l’ouverture d’une information judiciaire pour meurtre.

O. S. (Le Républicain lorrain)

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