Metz : une ville qui donne envie de venir

Et un nouveau classement, un ! Dans la bataille des trophées, des premières places et des recommandations mondiales, Metz vient de recevoir une nouvelle belle place sur…  son coût de la vie. Mais ça n’est pas celle qu’elle attendait, sûrement.

Les plateformes Regionsjob et Parisjob, avec l’expertise du cabinet Hays, ont interrogé leurs usagers sur l’attractivité des métropoles de France. Deux mille neuf cent treize ont fourni des réponses sur 18 grandes villes, sans qu’on sache exactement combien pour Metz.

Ces usagers, la plateforme les présente comme des «actifs», venus sur le site pour des questions d’emploi. A priori, on peut estimer que le profil des répondants est plutôt dans la tranche 25-45 ans, avec une capacité à changer de région et une volonté de valoriser sa formation ou son expérience professionnelle.

Bien. Cela explique peut-être le meilleur classement en termes d’attractivité de Metz : le coût de la vie! Metz est classée 4e, juste derrière Orléans, Strasbourg et Rennes. Et pourtant, les Messins sont nombreux à râler sur les prix du stationnement, de certains produits ou du marché de Noël…

Deux bonnes nouvelles

Parmi les autres classements possibles, Metz glisse dans le milieu de tableau. Elle est 12e sur le marché du travail, 11e sur la qualité de la vie en général, 11e sur la qualité des infrastructures (routes, transports), 14e sur le dynamisme économique et 16e sur 18 pour son offre de loisirs et de culture ! Heureusement qu’il y a «Constellations» !

Bref, au final Metz est 12e sur 18 métropoles, loin derrière Rennes, Nantes ou Tours, pour prendre une métropole de dimension similaire.

Dans ce questionnaire, il y a cependant deux bonnes nouvelles. Deux Messins sur trois (65%) sont prêts à recommander à leurs proches de venir s’installer à Metz. C’est loin derrière les Rennais (89%), bien mieux que les Parisiens (43%).

Et 26% d’entre eux reconnaissent que l’image de la ville s’est améliorée depuis un an. Constellations, le Mettis et Pompidou… ces atouts-là finissent par payer.

O. J. (Le Républicain lorrain)