Une Messine s’était rendue au commissariat de police pour expliquer qu’un jeune était venu s’installer à son domicile. Avec deux autres, ils l’avaient expulsée de son domicile, situé rue Lothaire, pour y faire leur business.
Âgé de 21 ans, l’un était jugé, vendredi après-midi, en récidive pour trafic de stupéfiants. Jusque-là inconnu de la justice, son comparse de 19 ans devait répondre de faits similaires. Tous deux devaient également s’expliquer de violation de domicile, maintien dans le domicile d’autrui par des menaces ou contraintes.
Ce sont les déclarations d’une Messine aux forces de l’ordre qui ont conduit ces deux majeurs ainsi qu’un mineur devant le juge. Cette dernière s’était rendue au commissariat de police pour expliquer qu’un jeune, qui n’est autre que l’un des deux prévenus, était venu s’installer à son domicile. Avec deux autres, ils l’avaient expulsée de son domicile, situé rue Lothaire, pour y faire leur business.
Le 11 août, les policiers étaient en planque à proximité du domicile de la victime. Ils repèrent alors un jeune, qui semble vendre des stupéfiants. Interpellé, ce dernier leur donne une fausse identité. Dans l’appartement, les enquêteurs découvrent le mineur ainsi que tout l’arsenal du parfait trafiquant. À savoir plusieurs balances de précision, des téléphones portables, des sachets de conditionnements ainsi que 121 g d’héroïne et 80 g de cocaïne. Le second prévenu avait été interpellé peu après.
Ils nient en bloc
Les deux individus, comme le mineur devant le juge des enfants, nient tout en bloc en dépit des mises en cause de consommateurs. « J’ai rien à voir avec ce trafic, fulmine le plus âgé. Depuis que je suis sorti de prison en mai dernier, je n’ai rien touché. »
Le parquet réclame 8 mois de sursis TIG 140 heures pendant 18 mois à l’encontre du plus jeune et 5 mois avec révocation d’un précédent sursis et mise à l’épreuve de 3 mois pour le second. En défense, Me Alexia Dillenschneider met en doute « la dénonciation de la victime qui est une ancienne consommatrice ». Le tribunal a condamné le premier à 6 mois sursis TIG de 140 heures pendant 18 mois. Écroué, le second a été condamné conformément aux réquisitions.
D.-A.D. (Le Républicain lorrain)