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L’UE sélectionne le Grand-Est en région en transition industrielle


Le concept d’usine 4.0. (ici à Sarreguemines) sera mis en œuvre cette année : digitalisation, automatisation, ergonomie et productivité (Photo : Thierry Nicolas).

Avec un taux d’industrialisation (19,2  %) nettement supérieur à la moyenne française (13,8  %), le Grand Est français, deuxième région exportatrice derrière Auvergne-Rhône-Alpes (hors Île-de-France), sait combien le développement d’une politique économique volontariste est primordial.

« Notre rôle est d’accompagner les entreprises », a rappelé jeudi Jean Rottner, le président de la région Grand Est. « Si on veut accompagner les entreprises, il nous faut une démarche économique cohérente. C’est pour cela que nous y consacrons 182 M€ par an. Renforcer la compétitivité, mettre nos territoires en mouvement, c’est tout l’objet de notre schéma économique, le SRDEII. » L’annonce de la sélection, par la Commission européenne, du Grand Est comme région en transition industrielle, est ainsi vécue comme une vraie reconnaissance de la politique amorcée. D’autant qu’avec les Hauts-de-France et Centre Val-de-Loire, le Grand Est fait partie des dix territoires retenus à l’échelle européenne.

Des fonds européens supplémentaires

Six filières stratégiques ont été identifiées  : matériaux, procédé et technologies en lien avec l’industrie du futur ; bioéconomie ; santé ; bâtiment durable ; mobilité durable, logistique et transports, eau. Dans un premier temps, cette opération permettra au territoire d’évaluer la pertinence des thématiques définies par rapport au marché et de repérer les entreprises leader. L’Europe dégagera des moyens d’assistance technique spécifiques pour cette opération. Cette désignation « région en transition industrielle » lui permettra surtout d’accéder à des fonds européens supplémentaires lors de la programmation 2021-2026. Fonds sans aucun doute bienvenus, avec cette volonté de pousser PMI-PME à leur transformation vers ce qu’on appelle l’usine du futur.

Le but des diagnostics initiés par la Région étant de déboucher sur des investissements dans ces industries. Investissements qui impliquent le plus souvent des demandes d’aides européennes.

Laurence Schmitt (Le Républicain).

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