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Longwy : le père violent fuit vers Madère


Le tribunal de Briey. (photo archives RL)

Un ressortissant portugais a été condamné lundi à un an de prison par le tribunal de Briey, pour des violences commises sur son fils à Longwy. L’homme est en fuite.

Marcelo Pereira De Oliveira ne s’est pas présenté à l’audience du tribunal correctionnel de Briey, lundi. Malgré son placement sous contrôle judiciaire, ce ressortissant portugais « a quitté le territoire pour Madère », indique le président Grandame. Ce père de 28 ans est en fuite alors qu’il est poursuivi pour des violences sur ascendant, commises du 1 er juin au 18 novembre à Longwy.

« Le signalement a été fait par l’établissement scolaire du fils de 8 ans lorsque celui-ci est arrivé avec un hématome de couleur noir sur une tempe. Le certificat médical établi le 19 novembre mentionne plusieurs ecchymoses sur le front, l’épaule droite et une douleur au niveau des omoplates, rapporte le magistrat à la lecture du dossier. Par peur de ses parents, l’écolier aurait d’abord prétendu qu’il s’était fait mal en cours de sport. Avant de confier aux policiers que sa mère l’avait frappé au visage et son père à l’épaule avec une chaussure. »

Au cours de son audition, l’enfant avait alors expliqué qu’il était violenté depuis l’âge de 4 ans, lorsque la famille vivait à Paris, et que son frère de 18 mois avait déjà été frappé aussi. «La mère a reconnu les faits, pas le père qui parle d’une tradition d’éducation.»

Du côté du parquet, Sophie Martin-Bahuon fulmine. « Le 19 novembre au matin, le prévenu était placé en garde à vue. Le juge des enfants, réactif également, avait diligenté des investigations. Ce qui arrive aujourd’hui est particulièrement insupportable , souligne la substitut du procureur en évoquant la fuite du mis en cause. Le domicile longovicien est vide. Il n’y a plus personne. »

Les juges briotins suivront ses réquisitions en délivrant une peine d’un an de prison ferme et un mandat d’arrêt à l’encontre du père de famille. En 2013 à Nîmes, ce dernier avait déjà été condamné pour avoir violenté sa conjointe.

D. V. (Le Républicain lorrain)

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