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Hayange : le Smitu et la Transfensch sous le feu des critiques


Le réseau de bus Thionville-Fensch connait des problèmes récurrents (Photo : archives RL).

Jeudi soir, Jérôme Barbé, vice-président du Smitu et PDG de Transfensch (transports en commun), a écouté durant plus de deux heures les plaintes répétées des parents d’élèves et des directeurs d’établissement de la vallée. Il a tenté d’éteindre l’incendie provoqué par la réorganisation chaotique du réseau de bus Citéline. Sans convaincre totalement.

La réunion qui s’est tenu jeudi soir au siège de la communauté d’agglomération à Hayange, faisait figure de grand oral pour Jérôme Barbé, vice-président du Smitu et directeur de Transfensch. Invité à s’expliquer devant les directeurs des établissements scolaires de la vallée et les parents d’élèves sur la réorganisation chaotique du réseau Citéline , l’homme a encaissé les coups malgré ses excuses répétées. Jamais le Smitu n’était parvenu à faire autant l’unanimité contre lui.

« Cette situation est inédite et c’est très inquiétant. Il faut que l’on sorte de cette situation rapidement. C’est l’avenir de nos enfants qui est en jeu », s’est emporté Michel Liebgott, le directeur de la communauté d’agglomération.

Des lycéens contraints de se désinscrire
Le malaise est palpable. Les usagers fustigent des horaires et des lignes en total décalage avec les réalités du terrain. Au lycée Saint-Vincent-de-Paul d’Algrange, une douzaine d’élèves auraient ainsi fait part de leur volonté de se désinscrire faute de transports : la ville n’est plus connectée à Thionville, ni à Nilvange d’où proviennent pourtant une grande partie des élèves du collège.

Ailleurs, le constat est similaire : bus supprimés, correspondances inadaptées, horaires à côté de la plaque… La conséquence d’une réduction drastique des dépenses pour préparer l’arrivée du BHNS (Bus à haut niveau de service, dont la mise en service est prévue en 2026). Les bus roulent ainsi un million de kilomètres de moins qu’il y a trois ans.

« Nous allons collecter vos demandes et corriger ce que l’on peut corriger. Nous allons travailler tous ensemble », a promis Julien Barbé, sans toutefois apporter de solutions concrètes. Une réponse qui sonne comme un aveu d’impuissance : son mandat de président du Smitu s’achèvera d’ici quelques semaines.

DG (Republicain Lorrain)

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