Encore un record en vue pour le marché de Noël de Metz

Le bilan est encore fait de tendances. Mais elles sont plutôt bonnes : le marché de Noël 2016, à Metz, aura été un bon cru malgré le contexte lié à la sécurité.

Les volets des chalets se ferment progressivement. Mercredi c’était au tour de ceux des places Saint-Jacques, Saint-Louis et de Chambre. Dimanche pour le sentier des lanternes, lundi pour la place de la République et la place d’Armes. Alors que les têtes de gondoles, la féerie de glace et la grande roue, continueront à tourner jusqu’au 15 janvier. « Nous avons bien constaté la réussite, équivalente à l’année dernière. Avec beaucoup de touristes, beaucoup d’Anglais, malgré le contexte lié à la sécurité qui n’a pas empêché les gens de venir. Tout le monde a bien joué le jeu. Plus de 90 % des tenanciers de chalets sont satisfaits », se réjouit Alain Steinhoff, président de la fédération des commerçants, à l’initiative de l’événement.

Parkings blindés, avec une hausse qui atteint près de 20% par rapport à 2015, déjà une année record, brasero et mange-debout pris d’assaut, lumignons qui se promènent un peu partout : les premiers indicateurs, portés par des rues noires de monde drainé par une météo qui donnait envie de flâner, sont plus que positifs. « Nous devons encore affiner les chiffres mais ils s’annoncent très bons. Il y a eu de grosses affluences, dès le jeudi et jusqu’en fin de semaine et des pics, pour la Saint-Nicolas et pour la marche illuminée. Les commerçants des marchés, même les plus anciens, assurent que le Noël a été bon, comme les commerçants locaux, les hôteliers, les cafetiers et restaurateurs », détaille Patricia Sallusti, adjointe en charge du commerce.

Le sentier des lanternes a battu son record et vise les 150 000 visiteurs. Et la barre des 100 000 entrées a été franchie pour la féerie de glace. « Nous sommes contents et enthousiastes. Et nous reviendrons pour 2017, sur le thème du 25e anniversaire de Disneyland Paris », promet Alexander Deman, organisateur de l’événement. Même engouement pour la grande roue devant laquelle la file d’attente ne désemplit pas. « Les gens viennent, et reviennent, pour découvrir Metz vue d’en haut », claironne Richard Krolzig, le communicant de la structure qui flirte avec les sommets de la cathédrale.

L. L. (Le Républicain Lorrain)