Disparue à Athus, retrouvée dans un train à Metz

Une jeune femme atteinte de trisomie a été retrouvée complètement paniquée, samedi, dans un train circulant vers Metz.

C’est le comportement affolé et un peu perdu de cette voyageuse qui a alerté une autre passagère de ce train circulant vers Metz. Cette dernière prévient immédiatement les agents de la brigade des chemins de fer (BCF). Samedi, en début d’après-midi, la passagère, âgée d’une trentaine d’années, est alors remise, en gare de Metz, aux policiers.

Atteinte de trisomie, la trentenaire, dépourvue de papiers d’identité, ne s’exprime qu’avec quelques mots de portugais. Ramenée au commissariat de Metz pour y être entendue, elle refuse de donner son identité. Sans doute très inquiète, elle fait un malaise qui lui vaut même un transport par les sapeurs-pompiers à l’hôpital de Mercy. C’est là qu’elle a passé la nuit. Compétents sur le territoire de l’hôpital de Mercy, les gendarmes de la brigade territoriale de la compagnie de Metz s’activent alors pour identifier l’intéressée. Il leur faudra de nombreuses heures avant de pouvoir faire le rapprochement avec la disparition, le matin même, d’une femme sur le secteur d’Athus, en Belgique (près de Pétange).

Exemple de coopération internationale

C’est finalement grâce à un petit bout de papier où était griffonnée une adresse au Portugal que les militaires français parviennent, à 2  h, à identifier la voyageuse! Enquêteurs français, portugais et belges travaillent ensemble. Mais les croisements entre les fichiers internationaux des personnes recherchées restent vains en l’absence d’identité de la voyageuse. Toutefois, à l’adresse portugaise mentionnée sur le bout de papier, les policiers apprennent d’un membre de la famille qu’une de leur cousine, demeurant en Belgique, a disparu le matin même. Les enquêteurs belges sont rapidement alertés et la famille de la disparue, informée, confirme la disparition. Ses proches se sont rendus à Metz, dimanche matin, pour la récupérer, saine et sauve  : elle comptait apparemment se rendre à Paris pour y rejoindre une vague connaissance rencontrée sur Facebook.

D.-A. D. (Le Républicain lorrain)