Lors de la dernière commission franco-luxembourgeoise de sécurité nucléaire, mardi, les Français ont expliqué que «Cattenom n’a pas été identifiée […] comme étant susceptible de fermer, pour des raisons de politique énergétique, d’ici 2035».
La réunion s’est déroulée le 4 février, dans une « atmosphère constructive, permettant un débat ouvert et franc », précise le ministère de la Santé luxembourgeois.
Le revers est effectivement plutôt franc : alors que les Luxembourgeois s’évertuent à vouloir faire fermer Cattenom, si proche de la frontière, la France indique que la fermeture de la centrale n’est pas dans les plans. « Le site de Cattenom n’a pas été identifié dans le projet de programmation pluriannuelle de l’énergie comme étant susceptible de fermer, pour des raisons de politique énergétique, d’ici 2035 », relate le communiqué du ministère de la Santé luxembourgeois. Pourtant, la France souhaite réduire la part du nucléaire dans son mixe électrique de 50% d’ici 2035.
La délégation luxembourgeoise a fait part de ses inquiétudes en matière de protection de l’environnement, « de sécurité et de santé publiques liées au fonctionnement de la centrale nucléaire de Cattenom à proximité de ses frontières ».
La délégation française a souligné que l’évaluation annuelle de l’Autorité de sûreté nucléaire (ASN) montre que « les performances de la centrale de Cattenom en matière de sûreté nucléaire, radioprotection et protection de l’environnement sont satisfaisantes ».
LQ
Excellente nouvelle!
Les écolos anti-nucléaires ne savent plus ce qu’ils veulent: pas de nucléaire, mais pas de CO2 non plus. Retour à la chandelle, on présume. Car compter sur les moulins à vent, c’est se moquer du monde, pour rester poli.