Le Quotidien Indépendant Luxembourgeois
La commune d’Aumetz, frontalière du Grand-Duché, attire les constructeurs et les promoteurs. Plusieurs maisons et immeubles sont en cours de réalisation, d’autres en prévision.
La situation d’Aumetz, à proximité du Grand-Duché, pourvoyeur de nombreux emplois, attire les constructeurs et les promoteurs. D’autant plus que la commune possède de nombreux atouts. À 20 petites minutes de Thionville, proche de l’autoroute A30, elle dispose d’un tissu commercial et artisanal important, d’une crèche, d’un collège et de structures médicales. C’est aussi une bourgade agréable, avec sa place centrale, sa vie associative active, qu’elle soit sportive et culturelle, forte d’une trentaine de clubs et sociétés. On peut ajouter des taux d’impositions modérés au niveau communal et l’absence de réelles nuisances.
Tous ces avantages incitent particulièrement les travailleurs frontaliers à y résider. Les demandes de logements sont importantes, que ce soit dans le domaine de la location comme dans celui de la construction. La commune a réalisé plusieurs tranches au lotissement du Carreau de la mine : les dernières maisons se terminent. Il est par ailleurs prévu, dans le cadre de la communauté de communes, de lotir un terrain situé au sud d’Aumetz, une parcelle qui pourrait accueillir une cinquantaine de pavillons.
Les terrains constructibles sont malheureusement limités à Aumetz. L’héritage minier condamne presque toute construction en périphérie. Plusieurs espaces urbains exempts de contraintes viennent d’être construits, d’autres sont en cours ou en projet. Quatre pavillons ont vu le jour rue du Bambois, quatre rue André-Pislar, d’autres maisons s’élèvent dans différents quartiers. À noter aussi la réhabilitation de l’ancienne cantine, en ruine durant des décennies : elle va abriter prochainement plusieurs appartements.
Les «dents creuses»
Le projet actuel le plus important se situe au bout de la rue Poincaré, aux portes des champs, un chantier qui vient de débuter et qui aboutira à la réalisation de deux immeubles contigus. Réalisée sur trois niveaux par I-concept promotion et commercialisée par GL Promotion, la résidence du Clos des Oliviers comportera 18 appartements avec ascenseur, garage et répondront aux normes d’accessibilité. « La première tranche de neuf logements sera livrée au cours du 4 e trimestre de cette année, la seconde au cours du 2 e trimestre 2018 », précisent Guillaume Liccardi et Olivier Francfort.
Une autre résidence pourrait voir le jour dans une «dent creuse» située entre la rue Saint-Gorgon et le chemin du Fonteux. « Nous pensons aussi à l’espace en partie boisé qui se trouve entre l’école Marie-Curie et la rue des Argonnes, mais il est partagé entre plusieurs propriétaires, l’urbanisation est compliquée », commentait le maire, Gilles Destremont, lors d’une réunion sur le sujet.
Le Républicain lorrain
