Le Quotidien Indépendant Luxembourgeois
Il aura fallu attendre 785 ans pour qu’une femme, l’Irlandaise Louise Richardson, prenne les rênes de l’une des plus prestigieuses universités au monde, Oxford.
C’est évidemment la première nouvelle que l’on retient, au-delà du parcours sans tâche de cette spécialiste du terrorisme et de la sécurité. En tant que pionnière du genre, elle va attirer tous les regards, juste parce qu’elle est la première à occuper un tel poste. Quand elles seront deux, trois, les médias ne titreront plus «une femme est nommée à la tête de l’université d’Oxford», mais on citera directement son nom, comme on le fait pour les autres dirigeants d’universités.
Louise Richardson n’est pas la seule à ce poste, puisque c’est également une femme, Drew Faust, qui dirige la prestigieuse université de Harvard aux États-Unis. Un succès, un modèle pour toute une génération de femmes et d’hommes qui ne vont plus forcément associer les notions de pouvoir avec l’homme.
Le chemin a été long, mais les femmes se sont déjà battues pour accéder à l’éducation. Sur les 785 ans d’existence, Oxford n’accepte que les femmes sur ses bancs depuis le XIX e siècle, l’université étant entièrement mixte dans tous ses départements depuis… 2008. Avec une première professeure admise en 1948, on peut dire que l’accession des femmes aux postes dirigeants s’est finalement accélérée en un siècle.
Il reste encore du chemin à parcourir dans le monde des grandes entreprises et des comités de direction. Mais c’est avec des modèles féminins que le chemin vers plus d’égalité va s’ouvrir pour toutes les femmes.
Il y a quelques jours, à Paris, le Panthéon a accueilli quatre grands personnages de la Résistance. Deux hommes et deux femmes. Tous avaient un nom au-delà de leur genre, tous avaient leur place dans ce haut lieu des personnages qui ont marqué l’histoire de la France. Il en faudra certainement plus pour que le Panthéon soit un jour plus paritaire. Mais il y a de quoi avoir bon espoir. Pour que les femmes rattrapent leur retard.
Audrey Somnard (asomnard@lequotidien.lu)
Félicitation a Mme l’Irlandaise Louise Richardson et de bon courage pour les autres, Ce qui est sur certaine qui va doucement arrive sûrement avec de patient et de mettre un peux de la sagesse, la femme son rôle elle primordiale vis vise a l’homme en mettre sur nos cervelle l’homme et la femme comme une pomme vert chaque’ un(e) a son rôle dans la société et toute en gardent limite en conservant un prestigieuse noblesse qui le respect qui a commencer depuis notre présence sur la terre ….en dis que la femme elle plus calme que l’homme ce qui influas sur elle ……bon courage et de continuité a tout les femme pour joueront le reste avec l’autre …Merci beaucoup de nos laisser exprimer et commenter