L’heure n’est pas au relâchement. Loin de là. Peut-être deux ou trois mois encore à se battre, maximum. Promis. Et on pourra commencer à souffler. Enfin. En attendant, la lutte contre le coronavirus doit se poursuivre et il ne faudra pas, on le répète, baisser la garde. Car l’actualité nous rappelle au Luxembourg que le danger reste très présent entre l’apparition de clusters ou la hausse lente mais sûre des hospitalisations au fil des jours. Respect des gestes barrières, port du masque… tous ces réflexes sont encore d’actualité pour éviter que la courbe des décès n’augmente. Les jours qui nous attendent seront longs et difficiles. La menace du virus est moins visible, mais le Covid-19 est bien là, attendant de frapper. Il suffit de voir les bilans publiés tous les soirs par les autorités sanitaires pour s’en convaincre. Il va falloir rester concentré jusqu’au bout pour éviter un nouveau dérapage des courbes et encore de mauvaises nouvelles.
Les habitants du Grand-Duché ne sont pas les seuls qui s’impatientent et qui souhaitent enfin relâcher un minimum la pression. En Europe, de plus en plus de personnes souhaitent se libérer de ces contraintes qui nous pourrissent toujours la vie. Mais ce n’est pas encore l’heure, malheureusement. Alors il va falloir râler pour passer le temps, pester contre le couvre-feu ou les terrasses des cafés et des restaurants qui restent inaccessibles. Mais la délivrance n’est plus très loin grâce au vaccin et cela même si les laboratoires ont toujours autant de mal à tenir leurs engagements.
Mais avant la grande fête de fin de pandémie, il va donc falloir attendre et continuer à se battre, chacun à son niveau. Les restrictions actuelles mises en place au Grand-Duché sont effectives jusqu’au 2 avril. Il reste une semaine et demie au gouvernement pour faire ses choix entre une population qui veut respirer un peu plus et une situation sanitaire qui reste très fragile. De l’autre côté de nos frontières, après un temps d’espoir, c’est à nouveau l’inquiétude et l’heure de nouveaux sacrifices. Chez nos voisins, l’optimisme prudent des gouvernements s’est transformé en nouvelles restrictions en quelques semaines à peine. Qu’en sera-t-il pour nous ?
Laurent Duraisin