Ces écolos et leurs salades. Des années qu’ils nous gavent avec leur retour à la nature, leur bio… Hélas, le lobby vert vient encore de sévir, dans la pourtant respectable revue Nature. Une nouvelle étude pointe les conservateurs alimentaires.
Certains additifs synthétiques, qui empêchent par exemple la mayonnaise de tourner, altèreraient aussi la faune intestinale, générant diabète, obésité, maladies inflammatoires… La propagande ne s’arrête pas là : en cosmétique aussi, on incrimine les conservateurs synthétiques utilisés pour stabiliser crèmes antirides et gels douches. Les parabens sont notamment suspectés d’être cancérigènes et de perturber le système hormonal. Foutaises…
Le consommateur lambda, lui, n’est pas dupe, et continue à se gaver de junk food et de se tartiner de crème pétrochimique. Et il a raison. Car là réside la véritable source de longévité! Il suffit de creuser un peu pour le vérifier. Par exemple dans un cimetière allemand où, pendant des siècles, les fossoyeurs ont rouvert des vieilles sépultures pour y placer de nouveaux cercueils. Mais cela devient de plus en plus difficile, car les macchabées refusent de retourner à la poussière.
Des corps enterrés il y a trente ou quarante ans ne sont toujours pas décomposés, alors qu’une dizaine d’années devrait suffire. Une nouvelle preuve de la « Deutsche Qualität ? » Du tout. Selon les scientifiques, la cause est multiple. Certains incriminent l’alimentation et la surconsommation de conservateurs, qui retarde la décomposition. Pour d’autres, c’est la pollution et les pesticides qui éliminent les bactéries nécessaires à la décomposition des corps.
Dans tous les cas, on voit bien que c’est un cocktail chimique qui assure longévité et fraîcheur aux cadavres. Or, pourquoi ce qui marche sur les cadavres ne marcherait-t-il pas sur les vivants? Il est là l’élixir de jouvence : les conservateurs, ça conserve, logique. Bref, de quoi mettre à mal le discours hygiéniste des écolos. Au Luxembourg, heureusement, on ne se laisse pas aussi facilement berner. On aime les conservateurs, en témoigne le recul de l’agriculture bio en 2014, tant au niveau des producteurs que des surfaces cultivées. Enfin une véritable politique durable !
De notre journaliste Romain Van Dyck
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