Le Quotidien Indépendant Luxembourgeois
La télévision est de plus en plus concurrencée par les nouveaux acteurs de la «vidéo à la demande avec abonnement» (SVOD), comme Netflix, Amazon vidéo ou encore Hulu. Des acteurs qui ne crèvent pas encore l’écran au Luxembourg.
Selon une analyse de l’Observatoire européen de l’audiovisuel (OEA) consacrée à la SVOD dans l’UE, publiée au début du mois, le chiffre d’affaires des services de vidéo à la demande avec abonnement a littéralement explosé en progressant de 128 % par an entre 2011 et 2016, pour un chiffre d’affaires estimé à 2,5 milliards d’euros.
Les plus gros consommateurs de ce service sont, selon l’OEA, le Royaume-Uni, l’Allemagne, la Suède, le Danemark et la Norvège. Ensemble, ils représentent 69 % du chiffre d’affaires total de la SVOD en Europe. En tout, près de 38,7 millions d’Européens étaient abonnés à un service de vidéo à la demande en 2016, soit 7,5 % de la population du Vieux Continent.
En regardant d’un peu plus près, le Luxembourg n’échappe pas à la tendance, bien que la SVOD semble avoir du mal à percer le marché local. Toujours selon l’analyse de l’Observatoire, le service de vidéo à la demande a un taux de pénétration sur le marché luxembourgeois de 16 % et compte moins de 100 000 personnes abonnées.
Le Luxembourg, du fait également de sa taille, n’a généré que 2,9 millions d’euros de chiffre d’affaires dans le secteur de la SVOD, bien loin des 36,3 millions d’euros de nos voisins belges, des 158 millions d’euros en France et des 540,5 millions en Allemagne. Le Luxembourg est le 18e pays générant le plus de revenus.
Jeremy Zabatta
100 000 abonnées sachant qu’on partage généralement son comptes avec plusieurs personnes (3 ou 4 surement) on est pas loin de la population total du luxembourg !