Le Quotidien Indépendant Luxembourgeois
Selon une étude commandée par le cabinet de recrutement international Robert Half, un quart des salariés belges de 55 ans et plus n’ont connu qu’un seul employeur au cours de leur carrière.
Ces mêmes salariés ont une volonté de départ bien plus faible par rapport à toutes les tranches d’âge sondées. En fin de carrière, moins de 1 sur 10 est disposé à changer d’employeur. Car si une rémunération flexible attire particulièrement les plus jeunes, elle semble moins populaire parmi les plus de 55 ans, d’après l’étude.
« Les contrats fixes combinés à l’ancienneté des baby-boomers jouent beaucoup dans le fait qu’ils ne changent pas d’entreprise. Pourtant, cette génération, dotée de connaissances approfondies et de savoir-faire, quittera le marché du travail dans les années à venir. Il est essentiel que les entreprises anticipent suffisamment ces départs», analyse Iris Houtaar, directrice associée chez Robert Half.
Pas forcément plus heureux que les autres
Malgré le peu de volonté de changement, les personnes de plus de 55 ans ne sont pas nécessairement plus épanouies au travail que leurs cadettes, relève l’étude. Ainsi, 7 répondants sur 10 indiquent être satisfaits de leur poste actuel. Une satisfaction professionnelle légèrement en-deça de la moyenne, puisque 8 salariés belges sur 10 se disent heureux au travail.
Chez les plus de 55 ans, le contenu de la fonction occupée (68%), l’ambiance générale et les relations avec les collègues (66%), ainsi que le salaire (50%) sont les principaux critères de bonheur au travail. La génération plus âgée accorde également plus d’importance au sens de l’emploi exercé (16%) que les 35-54 ans, chez qui ce facteur revient moins de 1 fois sur 10.
Cette étude a été menée entre le 4 octobre et le 15 octobre 2019 auprès de 1 000 salariés belges, composant un échantillon représentatif en matière de langue, de sexe, d’âge et de diplôme, a précisé le bureau Robert Half.
LQ
