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SNCF et DB signent un nouvel accord, avant l’ouverture de la LGV Est-européenne


Guillaume Pepy, président de la SNCF, serre la main du président de la Deutsche Bahn, Ruediger Grube, lors de l'arrivée d'un trajet inaugural du Deutsche Bahn Ice 3, reliant Francfort à la gare de l'Est à Paris, ce jeudi 23 juillet. (photo AFP)

La SNCF et son homologue allemande Deutsche Bahn ont signé ce jeudi un nouvel accord de coopération pour les trajets à grande vitesse entre les deux pays, à quelques mois de l’ouverture du dernier tronçon de la LGV Paris-Strasbourg.

« Notre partenariat a aujourd’hui cinq ans », a souligné le président de la SNCF, Guillaume Pepy, ajoutant qu’il « va s’étendre dans les prochaines années grâce à l’ouverture complète de du TGV Est-européen ». Cette ouverture est prévue pour le printemps 2016. Le temps de trajet entre Stuttgart et Paris va être raccourci de 30 minutes, passant à 03h10. La cadence Paris-Francfort va passer à six allers-retours par jour, contre cinq actuellement.

Le nouvel accord entre SNCF et DB, qui concerne la période 2016-2020, vise à améliorer la coopération entre les deux groupes, afin, par exemple, de pouvoir faire circuler des rames doubles entre les deux pays, ce qui n’est pas le cas aujourd’hui, ou ouvrir de nouvelles destinations.

« Nous avons l’intention de nous étendre, de devenir plus rapides, d’avoir des échanges et un partenariat encore meilleurs », a déclaré le président de la DB, Rüdiger Grube.

Le nouveau train Ice 3 de la Deutsche Bahn, ici à la gare de l'Est, à Paris, à côté d'un TGV de la SNCF. (photo AFP)

Le nouveau train Ice 3 de la Deutsche Bahn, ici à la gare de l’Est, à Paris, à côté d’un TGV de la SNCF. (photo AFP)

Une filiale commune aux deux opérateurs, Alleo, a été créée en 2007, et a transporté, depuis sa mise en service, 12 millions de passagers. Entre 2008 et 2014, une augmentation de 44% a été enregistrée, et de 4% sur le seul premier semestre de cette année.

Les trajets sont effectués en TGV français, construits par le groupe Alstom, ou en ICE, les trains à grande vitesse allemands du constructeur Siemens, avec des équipes mixtes.

Selon le quotidien allemand Süddeutsche Zeitung, les liaisons franco-allemandes via Alleo enregistrent un chiffre d’affaires de 120 millions d’euros par an, et sont bénéficiaires. Le journal précise que la répartition des rôles entre les deux partenaires est claire: les Français fournissent la vitesse et les Allemands les clients.

 

AFP

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