Le Quotidien Indépendant Luxembourgeois
La Société Européenne des Satellites, mondialement connue sous l’acronyme SES, basée à Betzdorf, prévoit un plan social qui toucherait jusqu’à 10% des contrats du groupe au niveau mondial. Au Luxembourg, les syndicats LCGB et OGBL sont vent debout contre le projet.
Le LCGB et l’OGBL dénoncent une politique de « licenciements secs au sein d’une entreprise qui est pourtant saine ». 300 emplois seraient menacés au Luxembourg.
Les deux syndicats admettent une situation difficile pour l’entreprise spécialiste de satellites et télécommunication : « les résultats sont en déclin », mais ils sont pourtant « toujours appréciables » et « d’autres solutions » que les licenciements secs existent, pour ajuster la dynamique aux résultats, précisent les syndicats. Citant pêle-mêle : le non-remplacement des départs, les incitations au départ volontaire, les préretraites, le temps partiel etc.
Une lumière de négociation existe : à cause de la crise sanitaire, les délais pour la négociation de plans sociaux sont ainsi suspendus jusqu’à la fin de l’état de crise (au plus tard le 24 juin). Période à laquelle il faut ajouter les 15 jours légaux de négociation, qui s’ouvriront après le 25 juin.
Objectif des deux syndicats ? Obtenir un plan de maintien dans l’emploi avec une durée d’application « permettant la réduction nécessaire des effectifs, sans recours à des licenciements ».
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