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Plan social chez J.P. Morgan : les syndicats en ordre de bataille


Avec J.P. Morgan, la place financière luxembourgeoise va connaître son quatrième plan social de l'année, une situation qui inquiète les employés du secteur. (photo Jeremy Zabatta)

«Scandalisés», «affectés», les syndicats se mobilisent, après l’annonce d’un plan social concernant 105 salariés chez J.P. Morgan Bank Luxembourg.

La stupeur reste de mise deux jours après l’annonce d’un plan social chez J.P. Morgan Bank Luxembourg. Un quart des salariés sont concernés par la volonté de la banque américaine d’alléger ses effectifs en délocalisant vers Édimbourg en Écosse les activités de «Fund Accounting» et vers l’Inde celles de «Transfer Agency».

Du côté des syndicats, les adjectifs pour décrire la nouvelle sont assez forts  : brutale et soudaine. Le syndicat majoritaire chez J.P. Morgan, le LCGB-SESF (Syndicat des employés du secteur financier), a été le premier à réagir à la nouvelle en se disant «scandalisé par la brutalité de l’annonce».

Dans un communiqué, le syndicat a promis de «négocier fermement les conditions de départ des salariés touchés». Joint hier par nos soins, Vincent Jacquet, le secrétaire général adjoint du LCGB, a affirmé que la machine syndicale s’est mise en route  : « Toute une série d’informations complémentaires ont été demandées à la direction lors d’une réunion ce jour », a-t-il souligné. Selon certaines sources syndicales, les négociations devraient commencer dès le début de la semaine prochaine. La date du lundi 3 octobre serait pour le moment arrêtée.

Quatrième plan social

Lena Batal, secrétaire centrale adjointe du syndicat Banques et Assurances de l’OGBL (OGBL-SBA), s’est elle dite « affectée » par la nouvelle, affirmant que le syndicat ferait tout pour « réduire l’impact du plan social sur les postes ». Elle aura dès aujourd’hui une premièreréunion avec la délégation du personnel.

La place financière va connaître son quatrième plan social de l’année, une situation qui inquiète les employés du secteur, même si Lena Batal se veut prudente  : « On ne va pas commenter les rumeurs. Il ne faudrait pas non plus instaurer un climat de peur. »

Le Quotidien

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