Avec une moyenne de 1 701 heures effectivement travaillées par an pour un salarié à temps plein, le Luxembourg se situe dans la moyenne européenne mais en fait sensiblement plus que ses voisins, selon une étude du Statec diffusée mardi.
Par «heures effectivement travaillées», le Statec entend «le nombre d’heures réellement travaillées, et non pas les heures contractuelles ou théoriques. Les heures non travaillées pour cause de congé de récréation, de congé de maladie, de jours fériés, de chômage technique, etc., y sont donc exclues, alors que les heures supplémentaires travaillées y sont incluses».
Avec 1 701 heures, le Luxembourg est dans les clous de la moyenne européenne, qui s’élève à 1 700, mais dépasse l’Allemagne (1 677), la France (1 544) et la Belgique (1 495). La moyenne du Grand-Duché est également supérieure à la moyenne de la zone euro (1 649).
La proportion des travailleurs à temps partiel progresse au Luxembourg ces dernières années (de 13,2% en 2008 à 18,3% en 2016) mais reste inférieure à la moyenne européenne (26%) et de la zone euro (28,1%). Chez nos voisins, seule la France présente un taux similaire (17,7%).
La Belgique (42,2%) et l’Allemagne (36,9%) ont eux recours massivement au temps partiel. Aux Pays-Bas, plus d’un travailleur sur deux travaille à temps partiel (55,1%).
LQ