Google va accorder des crédits publicitaires d’une valeur totale de plus de 800 millions de dollars aux institutions de santé et aux PME, pour qu’elles puissent continuer à transmettre des informations aux citoyens et consommateurs.
L’Organisation mondiale de la Santé (OMS) et une centaine d’agences gouvernementales recevront 250 millions de dollars de crédits à dépenser en publicités sur la plateforme. Alphabet et son vaisseau amiral Google entendent ainsi aider les autorités à communiquer pour freiner la propagation de la pandémie de Covid-19, qui a contaminé plus de 560.000 personnes et tué plus de 25.000, d’après les chiffres de l’université Johns Hopkins. « Nous espérons que cela contribuera à réduire une partie des coûts généraux supportés par les PME pour continuer de communiquer avec leurs clients », a précisé Sundar Pichai, le patron du géant des technologies.
Les mesures de confinement adoptées dans le monde ont brutalement ralenti l’économie dans de nombreux pays. Le FMI s’attend à une récession « assez profonde » en 2020, d’après la directrice générale du FMI Kristalina Georgieva. Google a en outre annoncé un fonds d’investissement de 200 millions de dollars pour soutenir les institutions financières qui aident les PME à accéder au capital.
20 millions de dollars pour universités et chercheurs
Les universités et chercheurs vont de leur côté recevoir une enveloppe de 20 millions de dollars à utiliser sur Google Cloud, « afin de tirer parti (des) capacités informatiques et (de l’)infrastructure (de Google) alors qu’ils étudient les traitements et vaccins potentiels, suivent des données critiques et identifient de nouvelles façons de lutter contre le Covid-19 ».
Plusieurs grands groupes américains ont distribué des crédits et alimenté un fonds de soutien depuis le début de la crise du coronavirus. Facebook a par exemple offert 100 millions en subventions et crédits publicitaires à distribuer entre 30.000 petites entreprises (maximum) dans les 30 pays où le réseau social vend ces services. Les plateformes sociales, de Twitter à YouTube (Google) font face à une demande exacerbée par le confinement, sans perspective de profits, puisqu’elles perdent en parallèle des revenus publicitaires à cause de la crise économique.
LQ / AFP