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Cryptomonnaie : 11 176 boîtes de sardines


Une fois déballées, les sardines de MySardines seront stockées au Luxembourg et accessible aux investisseurs. (Photo : MySardines)

La start-up luxembourgeoise MySardines a réceptionné ses premières boîtes de sardines.

Après un lancement officiel au CES de Las Vegas en début d’année, la start-up luxembourgeoise MySardines a annoncé à ses investisseurs avoir «procédé à l’achat et la tokenisation de 11 176 boîtes».

Pour rappel, cette start-up a pour but de créer une cryptomonnaie, le Sard, adossé à une boîte de sardine millésimée. Le but étant de cryptomonétiser des objets de collections souvent immobilisés pendant des années. «Nous avons réceptionné les boîtes de sardines millésimées, elles sont stockées en sécurité au Luxembourg. Nous sommes maintenant en train d’aménager le lieu pour que les investisseurs puissent venir les voir s’ils le désirent», souligne Charlotte Ripetti, CEO et fondatrice de MySardines.

Les investisseurs, qui en moyenne ont investi 250 euros en sardine, ont reçu le décompte de leurs premiers «Sardinescoins». En moins d’un mois, les investisseurs – environ 300 – ont pu déjà voir leurs investissements fructifier. «En moyenne, la performance est de 12 % sur l’ensemble des investisseurs», assure Charlotte Ripetti.

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Lire aussi : Investir dans la Sardine au Luxembourg
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Pour un petit investisseur ayant investi 50 euros, la progression est pour le moment de 8,5 %, soit 54,25 euros selon nos calculs.

«Nous avons beaucoup d’investisseurs venant de France et du Luxembourg, mais également d’Allemagne, d’Autriche, du Royaume-Uni et des États-Unis ainsi qu’en Asie. Le CES de Las Vegas nous a apporté pas mal de visibilité et d’engouement, le magazine Forbes nous a même consacré un article, ce qui n’est pas rien», explique Charlotte Ripetti, qui n’exclut pas de diversifier la start-up dans les prochains mois en faisant la même chose mais pour d’autres produits, comme le vin.

De plus, MySardines a trouvé un accord avec une plateforme belge d’échange afin de permettre aux investisseurs de revendre directement leurs tokens.

Présent lors de la mission économique aux Émirats arabes unis avec une soixantaine d’entreprises luxembourgeoises, MySardines a commencé à nouer quelques contacts avec d’éventuels investisseurs sur place.

L’idée loufoque s’est donc transformée en une véritable start-up qui ne compte pas s’arrêter en si bon chemin.

Jeremy Zabatta 

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