Le Quotidien Indépendant Luxembourgeois
La marque Volkswagen souffre des premières conséquences commerciales du scandale aux moteurs truqués : en France, ses immatriculations ont baissé de 3% par rapport à la même période de 2014.
Ce recul marque un net contraste par rapport à la trajectoire des ventes de la marque sur les neuf premiers mois de l’année dans l’Hexagone, qui était de +6,3%. Le géant automobile allemand aux douze marques a avoué en septembre que les moteurs diesel de onze millions de véhicules dans le monde étaient équipés d’un logiciel capable de fausser les résultats des tests antipollution, précipitant l’entreprise dans la pire crise de son histoire.
Ce scandale a aussi galvanisé les adversaires du diesel en France où le gouvernement a annoncé un durcissement progressif de la fiscalité qui semble avoir accéléré la désaffection relative pour le gazole. La part des véhicules particuliers diesel neufs est tombée à 54,5% en octobre contre 55,7% en septembre, selon le Comité des constructeurs français d’automobiles (CCFA). Elle était encore de 64% en 2014 après un pic de 77,3% en 2008, conséquence de décennies de fiscalité favorable.
La méforme de la marque Volkswagen a tiré vers le bas la progression de l’ensemble du groupe allemand, qui reste toutefois positive. Sur les dix premiers mois de l’année, VW, qui compte aussi Audi, Seat, Skoda ou encore Porsche, croît de 5,2% et reste de loin le premier importateur avec 12,9% de parts de marché.
AFP/A.P
