Le Quotidien Indépendant Luxembourgeois
La hausse des accises au 1er mai aura, du moins pour cette année, un effet très limité sur les ventes de carburants au Luxembourg.
En réponse à une question parlementaire de François Benoy (déi gréng), le ministre de l’Énergie est contraint d’admettre que «cette adaptation n’a jusqu’à présent pas provoqué de baisse en termes absolus du niveau des ventes». «Au regard des ventes élevées au cours des quatre premiers mois de l’année (+11,3 % par rapport aux 4 premiers mois de 2018), il est quasi certain que les ventes de l’année 2019 se situeront au niveau le plus élevé depuis 2012», détaille Claude Turmes.
La hausse des accises aura uniquement permis «d’arrêter la tendance à la hausse très prononcée, observée depuis 2017». Entre mai et novembre, les ventes ont ainsi «légèrement reculé par rapport à la même période de 2018 (-1,1 % au total; +5,3 % pour l’essence, -2,5 % pour le diesel)». Sur les 11 premiers mois par contre, «les ventes d’essence et de diesel prises ensemble dépassent de 3 % les niveaux de vente de la même période de 2018». Du coup, le Luxembourg aura besoin d’une «réduction marquée des émissions (…) de l’ordre de 1 million de tonnes» pour atteindre fin 2020 son objectif de -20 % d’émissions de CO2 par rapport à 2005.
La seconde hausses des accises (1 à 3 centimes sur l’essence, 3 à 5 centimes sur le diesel), qui doit être introduite entre février et avril 2020, sera une des mesures pour réduire sensiblement les émissions de CO2. La vente de carburants représente deux tiers des émissions attribuées au Luxembourg.
LQ
Pour régler le problème , il suffit de mettre les taxes sur les carburants aux mêmes niveaux que les pays limitrophes. Cela évitera immédiatement l’appel d’air. c’est tout simple et il faut arrêter l’hypocrisie !