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Un ourson polaire né à Antibes fait ses premiers pas à l’extérieur


Un ourson polaire né fin novembre dans le parc animalier Marineland, truffe noire et soyeux poil blanc, a quitté lundi sa tanière pour faire ses premiers pas en public lundi avec sa maman Flocke à Antibes (Alpes-Maritimes).

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Un ourson polaire né au parc animalier Marineland d’Antibes en novembre y fait ses premiers pas à l’extérieur, avec sa mère, le 9 mars 2015 (Photo : AFP)

La petite femelle, un nounours de vingt kilos, avait un poids de moins d’un kilo à la naissance, le 26 novembre dernier vers 3h30 du matin. Son univers était jusqu’à lundi une tanière, de trois mètres sur trois, formant un sanctuaire isolé de la moindre perturbation extérieure, sans lumière et sans interaction humaine, équipé d’un simple flux d’eau. L’ourson a fait sa première sortie extérieure tôt lundi, après un coup de patte sur la porte de la tanière de sa maman Flocke (flocon en allemand), montrant son désir de mettre un terme avec les beaux jours à son hibernation entamée fin octobre.

Depuis sa naissance, l’ourson a tété dans la tanière le lait très riche de sa mère toutes les deux heures, grossissant à vue d’œil, selon les soignants, qui ont suivi avec émotion ses premiers mois grâce à des caméras infrarouges. Flocke, prédatrice de 300 kilos, a réchauffé son petit entre ses pattes et sa tête. Elle l’a aussi pris délicatement dans sa bouche, retrouvant tous les instincts des femelles ours polaires. Née en captivité au zoo de Nuremberg en 2007, Flocke avait pour sa part été rejetée par sa mère et alimentée pendant un an par des soigneurs. Raspoutine, le géniteur né à Moscou, n’a pas participé à l’éducation de l’ourson.

Un jeu concours va être lancé sur Facebook pour choisir le nom de l’ourson. Le parc animalier d’Antibes avait accueilli Flocke et Raspoutine en 2010, venus de Nuremberg, en espérant un accouplement et une naissance. L’habitacle des parents sur 2 200 m2, avec des bassins d’eau douce et d’eau de mer à 14 degrés, ainsi que des grottes réfrigérées, a nécessité un investissement de 3,5 millions d’euros, selon Marineland. Il existerait quelque 50 000 ours polaires sauvages sur la planète, mais l’espèce est menacée en raison de la fonte des glaces. Marineland participe à l’EEP (programme européen d’élevage pour la sauvegarde d’une espèce), en collaboration avec l’EAZA (European Association of Zoos and Aquaria).

AFP

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