Le classique contemporain de la saison au théâtre du Centaure, c’est Juste la fin du monde. Une pièce où plane la mort, mais qui, selon la metteuse en scène, Myriam Muller, est paradoxalement «très vivante». Rencontre.
Moins d’une heure après avoir convenu d’un rendez-vous par téléphone avec une Myriam Muller occupée par le filage de sa pièce, la sentence tombe : les deux premières représentations de Juste la fin du monde, initialement prévues vendredi et dimanche soir, sont annulées. Le comédien principal, Tristan Schotte, a été testé positif au Covid-19, et la première sera donc déplacée à mercredi prochain, «en espérant qu’il n’y a pas d’effet domino», précise la metteuse en scène. Les résultats des tests PCR de tout le monde ne seront connus que ce week-end, mais le feu vert semble bien donné au début de semaine prochaine pour les générales et pour présenter la pièce ce 2 mars au Kinneksbond de Mamer, dans le cadre du partage de plateaux avec les théâtres de la Ville.
La pièce du dramaturge canadien Jean-Luc Lagarce est chère au cœur de Myriam Muller. C’est donc celle-là que la directrice artistique du théâtre du Centaure a choisi de mettre en scène comme classique contemporain de la saison, quelques semaines après un hasard tragique du calendrier : le décès prématuré de Gaspard Ulliel, qui tenait le rôle principal de Louis dans l’adaptation cinématographique de la pièce, réalisée par Xavier Dolan en 2016. La metteuse en scène nous guide dans sa propre relation avec la pièce, son adaptation et son ...
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Terriblement affectée la dame… ily a plus important dans la vie…