Les Théâtres de la Ville poursuivent leur cycle Ibsen avec Hedda Gabler, pièce aussi complexe que son personnage phare, incarné magnifiquement par Myriam Muller. Critique.
D'un avis unanime, il est entendu de dire qu'Hedda Gabler est une pièce majeure du répertoire théâtral, et son personnage féminin, l'un des plus beaux de la dramaturgie. Beau, mais complexe ! Deux attributs qui plaisent à Marja-Leena Junker, qui aime mettre en scène des figures fortes, invitée ici par les Théâtres de la Ville pour signer un nouvel épisode du cycle Ibsen. Rappelons que l'auteur norvégien (1828-1906), en son temps, est allé à contre-courant des idées reçues et de la bourgeoisie galopante, faisant sauter les verrous en abordant des thématiques telles que l'hypocrisie des élites, l'euthanasie, l'inceste ou encore l'émancipation des femmes. Le tout servi à travers un regard froid et implacable, comme le sont ses terres d'origine. Hedda Gabler ne fait pas exception à cette doctrine. C'est même une œuvre d'un noir d'encre, sans espoir, et ...Cet article est réservé aux abonnés.
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