Rock-A-Field 2016 : retour au champ

Samedi, c’est reparti pour deux jours de musique avec la 11e édition du festival qui se tient à Roeser. L’occasion idéale pour les amoureux de la musique d’en prendre plein les oreilles et plein les yeux.

Au Grand-Duché, chaque saison a droit à son temps fort ! Pour ce qui est de l’été, c’est bien le festival Rock-A-Field qui en est son moment important…

*wroooomwrooom* It’s freakin PERFECT WEATHER! Should stay like this for the weekend!! #RAF2016 #building #sunshine pic.twitter.com/ahXLJNzuTe

— Rock-A-Field (@rock_a_field) 7 juillet 2016

Sonnant traditionnellement la fin des classes pour les nombreux écoliers luxembourgeois, il revient ce week-end pour la onzième édition, réduite à deux jours au lieu de trois mais qui promet un condensé de qualité. «Nous avons pris la décision de réduire la voilure du festival pour revenir à un format plus en adéquation avec la taille du Luxembourg et son audience. Nous avons essayé de faire grandir le festival, mais nous en avons conclu que l’audience ne grandit pas avec le nombre de journées. On a choisi de réduire d’une journée et d’améliorer l’accueil des festivaliers», explique le directeur de l’Atelier, organisateur du festival, Laurent Loschetter.

Si les têtes d’affiche sont moins nombreuses que lors des éditions précédentes, elles ne sont pourtant pas en reste avec le grand retour tant attendu des célèbres et absolument fabuleux Pixies, qui ne manqueront pas de faire découvrir les perles de leur nouvel album (Head Carrier) prévu pour septembre.

Aux petits oignons pour le public

À ne pas rater aussi, un véritable ovni venu tout droit d’Autriche, Parov Stelar, qui ne manquera de faire danser le public avec ses créations electro, techno, swing et soul. En parlant de danser, l’enfant prodige originaire de Miami, Steve Aoki, viendra clôturer l’évènement tout en electro. The 1975 sera également au rendez-vous avec sa pop britannique légendaire et les faux airs de gentils garçons de ses membres. Sans oublier la French touch de Vitalic ou le gypsy punk de Gogol Bordello.

Et bien au-delà d’une belle programmation qui ne compte pas moins de sept formations du cru (lire encadré), les organisateurs ont pensé à tout pour le confort des spectateurs : un espace de détente, un village «gastronomique» réaménagé et agrandi, sans oublier la retransmission de la finale de l’Euro sur un écran géant. «Il y a deux types de festival : les grosses machines qui accueillent plusieurs centaines de milliers de spectateurs et enchaînent les têtes d’affiche; et les plus petits festivals qui se tournent vers un accueil plus humain et vont proposer plus que des concerts, un moment de plaisir à partager», ajoute le directeur de l’Atelier.

Et il semblerait que le Rock-A-Field a trouvé la solution la plus adaptée au public du Grand-Duché.

De notre collaboratrice Mylène Carrière